14h16 – « De qui se moque-t-on ? », réagit Marine Tondelier
Pour la leader des Ecologistes, pleinement engagée dans la mise sur pied du Nouveau Front populaire (NFP), la nomination de Michel Barnier ne passe pas du tout. « Tout ça pour ça », déplore Marine Tondelier. « C’est un scandale », lâche celle qui s’est battue tout l’été pour faire nommer Lucie Castets à Matignon. « Extrêmement inquiète », elle lance un appel aux électeurs du NFP : « Ne vous résignez pas ! C’est exactement ce qu’ils attendent. »
14h06 – Michel Barnier semble « respectueux des différentes forces politiques » pour Marine Le Pen
Interrogée devant le siège du Rassemblement national à Paris, Marine Le Pen n’a pas montré un grand enthousiasme à la nomination de Michel Barnier à Matignon. Elle a néanmoins reconnu que « Michel Barnier semble répondre au moins au premier critère que nous avions réclamé, c’est-à-dire, quelqu’un qui soit respectueux des différentes forces politiques et capable de pouvoir s’adresser au Rassemblement national, qui est le premier groupe de l’Assemblée nationale ».
14h00 – Edouard Philippe adresse ses « félicitations chaleureuses »
L’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe, a lui aussi réagi sur X. Candidat officiellement déclaré à la présidentielle de 2027, il n’a pas manqué d’adresser ses « félicitations chaleureuses » à Michel Barnier. Et d’ajouter, lucide sur la situation du pays, « sa tâche s’annonce rude mais la difficulté ne lui a jamais fait peur. Et nous serons nombreux à l’aider ».
13h55 – Xavier Bertrand félicite Michel Barnier
Longtemps pressenti à Matignon, le patron de la Région des Hauts-de-France a finalement été coiffé au poteau. Ce qui ne l’a pas empêché d’adresser à Michel Barnier ses « vœux de succès au service de la France et dans l’intérêt des Français face aux nombreux défis qui s’annoncent ».
13h47 – Pour Renaissance, « pas de censure automatique »
Renaissance ne votera pas de « censure automatique » contre le gouvernement que doit former Michel Barnier, mais portera « des exigences sur le fond, sans chèque en blanc », a fait savoir jeudi le parti d’Emmanuel Macron. « Le Parti socialiste n’ayant jamais voulu soutenir la candidature de Bernard Cazeneuve », Emmanuel Macron « fait donc le choix d’un Premier ministre de droite », accuse par ailleurs Renaissance.
13h37 – Les Insoumis s’indignent
Emmanuel Macron ne respecte pas la « souveraineté populaire » et le « choix issu des urnes », a déclaré Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI à l’Assemblée nationale. De son côté, Jean-Luc Mélenchon a accusé le chef de l’Etat d’avoir « volé l’élection ».
« Nous entrons dans une crise de régime », s’est inquiété de son côté le patron du Parti socialiste, Olivier Faure. Consécutives à la dissolution de l’Assemblée nationale, les élections législatives ont donné naissance à un hémicycle divisé en trois blocs (NFP, camp présidentiel et extrême droite). Les élus rassemblés sous la bannière Nouveau Front populaire (NFP) sont arrivés en tête, sans toutefois obtenir de majorité.
13h35 – Les premières réactions tombent
Dans un communiqué transmis à La Tribune, le patron de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, a félicité Michel Barnier. « Michel Barnier est une personnalité de qualité, un homme d’Etat : je veux le féliciter pour sa nomination ! », a-t-il écrit.
Même son de cloche des Régions de France. « Régions de France adresse ses félicitations à Michel Barnier, ainsi appelé, dans un contexte de crise politique et institutionnelle, à piloter une nouvelle étape de l’action gouvernementale », indique-t-on dans un communiqué.
« La nomination de Michel Barnier est celle d’un élu à la fois local, national et européen, soucieux du dialogue et du travail partenarial », fait valoir Carole Delga, Présidente de Régions de France, Présidente de la Région Occitanie, dans ce même communiqué.
« Je veux faire confiance à Michel Barnier, dont la grande expérience est manifeste, pour avoir le courage de mettre en œuvre les mesures nécessaires au redressement de la France, et au sens des responsabilités des parlementaires », indique David Lisnard, président de Nouvelle Énergie dans un communiqué.
13h31 – « Nous jugerons sur pièces », indique Jordan Bardella
Le patron du Rassemblement national a réagi rapidement à la nomination du nouveau Premier ministre ce jeudi. « Nous jugerons sur pièces son discours de politique générale, ses arbitrages budgétaires et son action », a-t-il averti, confortant le fait que son parti ne censurera pas le gouvernement de Michel Barnier.
13h27 – Les dossiers urgents qui attendent Michel Barnier
Le nouveau locataire de Matignon va avoir du pain sur la planche. La Tribune vous a résumé les dossiers clés qui attendent le nouveau chef de gouvernement.
👉 Les six dossiers urgents qui attendent Michel Barnier
13h24 – Michel Barnier nommé Premier ministre
Après 60 jours d’attente, la fumée est devenue blanche. L’Elysée a annoncé ce jeudi que Michel Barnier est nommé Premier ministre. Emmanuel Macron demande à Michel Barnier de « constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays », a fait savoir l’Elysée dans un communiqué. Il s’est « assuré » qu’il réunisse les conditions de stabilité et de rassemblement le plus large.
« Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le Président s’est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », souligne la présidence dans un communiqué transmis à La Tribune.
13h11 – Michel Barnier « hyper favori »
Michel Barnier, hyper favori, est sorti peu avant 13 heures d’un entretien avec Emmanuel Macron à l’Elysée. Le probable futur Premier ministre a été raccompagné dans le vestibule par le chef de l’Etat, qui l’a salué d’une poignée de main, avant que Michel Barnier ne s’engouffre dans sa voiture.
13h05 – Le RN ne censurera pas le gouvernement Barnier
Selon les informations de nos confrères de BFMTV, le Rassemblement national ne prévoit pas de censurer le gouvernement de Michel Barnier. Le parti d’extrême droite attendra le « déclaration de politique générale », a-t-on confirmé auprès de l’AFP. Emmanuel Macron « fait du Jurassic Park en permanence, c’est-à-dire aller rechercher des fossiles à qui on essaie de redonner vie », avait pourtant taclé le député Jean-Philippe Tanguy sur France inter, plus tôt dans la matinée.
12h52 – « Emmanuel Macron n’est pas le seul à défendre l’Europe »
En avril dernier, Michel Barnier livrait un entretien à La Tribune Dimanche, suite au discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne sur l’Union européenne. L’ex-ministre des Affaires étrangères et ancien commissaire européen, saluait alors certaines avancées dans le discours du chef de l’État, tout en dénonçant des ambiguïtés.
12h51 – Michel Barnier, la nouvelle hypothèse
Crise politique, 60e jour…. Emmanuel Macron n’en finit pas de chercher le nom du prochain Premier ministre, un casse-tête que le président pourrait finalement résoudre ce jeudi, la piste de Michel Barnier succédant désormais à droite à celle de Xavier Bertrand. Après encore un jour sans fin mercredi où une annonce dans la soirée était envisagée, le sommet de l’État espère une issue jeudi. Deux longs mois après le second tour des législatives.
L’hypothèse d’une annonce de nomination de Michel Barnier a commencé à circuler dans la soirée de mercredi. Un conseiller de l’exécutif a détaillé les multiples qualités de l’ancien candidat à la primaire LR de 2021: il est « Macron-compatible », il permet la participation de LR à une coalition de gouvernement, il ne serait pas censuré immédiatement et ne sera pas candidat en 2027, selon lui. Mais l’Élysée a refusé de confirmer ou démentir qu’il avait été reçu mercredi par Emmanuel Macron.
12h50 – Bienvenue dans ce direct, consacré à la nomination du nouveau Premier ministre
L’essentiel à retenir
Dans la foulée des élections européennes, Emmanuel Macron a acté la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin dernier. Inédite, cette décision a conduit à la tenue d’élections législatives, le 30 juin et le 7 juillet. Le scrutin a donné lieu à un hémicycle sans majorité, découpé en trois blocs : le Nouveau Front populaire – arrivé en tête -, le camp présidentiel, et l’extrême droite.
A l’issue d’une trêve estivale et olympique, le chef de l’Etat a lancé des consultations avec les différentes forces politiques en présence à l’Assemblée. Il a refusé la candidate du NFP, Lucie Castets, au poste de Premier ministre, laissant planer le doute sur l’identité du nouveau locataire de Matignon durant de longues semaines. Les noms des ex-ministres, l’un de gauche l’autre de droite, ont été régulièrement cités pour prendre la tête d’un gouvernement dans cette configuration politique très complexe. Emmanuel Macron était à la recherche d’un Premier ministre qui puisse ne pas faire l’objet d’une censure immédiate à l’Assemblée.
Pour aller plus loin, La Tribune vous propose…
👉 Notre dossier spécial D’une crise politique à une crise institutionnelle, retour sur 3 mois d’errance
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