3ème séance du webinaire Ttépic – Conférence d’Elsa Ayache « Art, fragile et mégafeux » (en ligne)

, 3ème séance du webinaire Ttépic – Conférence d’Elsa Ayache « Art, fragile et mégafeux » (en ligne)
, 3ème séance du webinaire Ttépic – Conférence d’Elsa Ayache « Art, fragile et mégafeux » (en ligne)

Nous avons le plaisir de vous convier à la prochaine séance du webinaire du groupe interuniversitaire Théâtre & Transition : écologie profonde, intelligence collective (Ttépic)

le Jeudi 22 juin 2023 à 15h  
Nous accueillerons  Elsa Ayache, Artiste et maître de conférences en arts plastiques/École des Arts de la Sorbonne (université́ de Paris 1-Panthéon- Sorbonne), Institut ACTE. 
 
Pour une conférence intitulée 
« Art, fragile et mégafeux » 
Que fait-on aujourd’hui, de ce que l’on voit, perçoit et sait des aspects concrets du réchauffement climatique : incendies, inondations, canicules, sécheresses entre autres ? Comment l’art rend-il compte de l’effondrement écologique ? Comment des œuvres plastiques explorent-elles la relation entre nature et crise et travaillent-elles avec leurs temporalités respectives ? À quels types de positionnements de leurs auteurs renvoient-elles ?  
Inscrite dans la recherche en art, cette communication aura pour objectif de présenter une pratique artistique articulée depuis 2018 au phénomène extrême des mégafeux en Amérique. À travers un travail croisant texte, peinture, dessin et photographie, je souhaite aborder l’idée qu’entre l’évènement destructeur et sa représentation, se trouve un écart investi par l’art permettant, un moment, de s’extraire d’une temporalité́ de l’urgence et d’envisager une reliance. L’œuvre ne « répond » plus, à proprement parler, à la crise humaine et environnementale, mais l’incarne pour revenir à ce qui est là et à ce qui disparaît, pour être à l’instant de la perte de contrôle et de l’accident. Il s’agit d’ « y être » : par le processus long d’un dessin minutieux qui traite l’incendie foudroyant. « Y être » : non à l’événement, mais au danger atemporel qu’il représente. « Y être » : au fragile, séculaire. « Y être » : à ce point infime du basculement qui définit le vulnérable. Une peinture, des mots, qui n’ont pas nécessairement de fonction militante ou d’appel à l’action, peuvent néanmoins interroger la manière dont la crise écologique vient travailler nos propres incertitudes, notre capacité de regard, une conscience, une distance et les formes de l’art qui permettent de nous y relier. Ainsi, des œuvres seraient susceptibles de créer des espaces-temps où le petit et le gigantesque se donnent en miroir au sein d’un seul et même écosystème, en faisant résonner l’individuel et le collectif, l’intemporel et le situé, le domestique et le politique.  
 
Pour participer à la réunion Zoom 
https://univ-cotedazur.zoom.us/j/81227670749?pwd=VGdCanNNK2ROS2hBaTdMQ2FNMFNoQT09 
 
ID de réunion : 812 2767 0749 
Code secret : 624181 
 

Cette chronique est reproduite du mieux possible. Si vous désirez apporter des explications sur le sujet « Anciens et étudiant de Panthéon-Sorbonne », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Notre plateforme sorbonne-post-scriptum.com vous conseille de lire cet article autour du thème « Anciens et étudiant de Panthéon-Sorbonne ». La fonction de sorbonne-post-scriptum.com est de rassembler sur le web des données sur le sujet de Anciens et étudiant de Panthéon-Sorbonne et les diffuser en répondant du mieux possible aux interrogations des gens. En consultant régulièrement nos pages de blog vous serez au courant des prochaines publications.