Emmanuel Macron prononcera un nouveau grand discours sur l’Europe à la Sorbonne, jeudi 25 avril

, Emmanuel Macron prononcera un nouveau grand discours sur l’Europe à la Sorbonne, jeudi 25 avril

Le président français, Emmanuel Macron, s’exprime lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet de l’Union européenne à Bruxelles, le 18 avril 2024. Le président français, Emmanuel Macron, s’exprime lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet de l’Union européenne à Bruxelles, le 18 avril 2024.

Près de sept ans plus tard, Emmanuel Macron prononcera un nouveau grand discours à la Sorbonne pour annoncer ses grandes orientations sur l’Europe, jeudi 25 avril, a-t-il expliqué, jeudi 18 avril. « Je donnerai un peu le cap de ce que le pays a fait et ce vers quoi nous allons et surtout pour les années à venir », a répondu le chef de l’Etat, interrogé par une journaliste sur le sujet lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil européen à Bruxelles. Ce discours sera prononcé « en fin de matinée », a-t-il précisé.

Quant aux élections européennes du 9 juin, « j’aurai l’occasion, évidemment, comme je l’avais fait il y a cinq ans, de m’engager dans cette campagne, de dire ma conviction pour l’Europe qui, à mes yeux, est un sujet essentiel au sens propre du terme pour notre pays », « dans les moments appropriés, dans le format et le cadre qui convient », a également déclaré M. Macron.

Le 26 septembre 2017, quatre mois après le début de son premier quinquennat, Emmanuel Macron avait présenté une ambitieuse série de propositions pour relancer le projet européen, notamment la création d’une véritable défense commune.

Pari jugé réussi sur les questions de souveraineté par l’Elysée

Il avait alors prononcé un vibrant plaidoyer pour l’Union européenne (UE), dépourvue selon lui de vision de long terme depuis des années, enlisée dans la bureaucratie et la surréglementation. L’Europe est « trop faible, trop lente, trop inefficace », avait-il alors lancé dans un discours solennel de plus d’une heure et demie. Ce plaidoyer pour l’UE avait pris de court un certain nombre de partenaires, à commencer par la chancelière allemande Angela Merkel, alors tout juste réélue et engagée ensuite dans plusieurs mois de négociations pour former une coalition gouvernementale.

Sept ans et un quinquennat et demi plus tard, Emmanuel Macron estime réussi son pari avec ce discours, notamment sur les questions de souveraineté européenne. « On a les bonnes idées, celles qui se sont mises en place en Europe ces dernières années », a-t-il lancé mercredi au côté de la candidate de son camp aux européennes, Valérie Hayer, très en retard dans les sondages face à la liste du Rassemblement national (RN) de Jordan Bardella.

Ce discours « Sorbonne 2 » marquera aussi d’une certaine façon son entrée en campagne, même si son entourage s’en défend, jugeant qu’il vise d’abord à donner un cap pour l’après-élections européennes de juin.

Dénoncer « l’hypocrisie du RN » sur l’Europe

Mercredi, interrogé en marge de son déplacement à Bruxelles sur la campagne des élections européennes, le président français avait ciblé, sans le nommer, le Rassemblement national (RN) dont la liste conduite par Jordan Bardella caracole en tête des sondages.

« Je pense qu’il y a beaucoup de peurs, d’inquiétudes dans le moment que nous vivons et que ces colères profitent toujours aux réponses les plus simplistes », avait exprimé le chef de l’Etat, au cours d’un bref échange avec la presse aux côtés de la tête de liste de son camp aux européennes, Valérie Hayer. « Il y a aujourd’hui une espèce d’hypocrisie du débat et j’espère qu’en rentrant dans les prochaines semaines dans celui-ci, cette hypocrisie sera levée », a ajouté M. Macron, visant en creux le RN.

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Il s’agissait de la première apparition publique du chef de l’Etat et de Mme Hayer depuis le début de la campagne, avant qu’ils n’assistent ensemble à une réunion du groupe Renew Europe, alors que la candidate du camp présidentiel peine pour l’instant à imprimer sa marque dans la campagne. « On s’organise, on a la bonne candidate (…). On a surtout les bonnes idées, celles qui se sont mises en place en Europe ces dernières années », a lancé M. Macron, interpellé par un journaliste.

La séquence, postée par l’Elysée sur X, a aussitôt suscité la réaction de la France insoumise (LFI) qui a annoncé avoir saisi la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. « L’utilisation des moyens de l’Elysée pour faire la campagne de la liste soutenue par le président de la République est contraire aux règles de financement électorales », a déclaré le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, sur X. Le message en question de l’Elysée n’était, par ailleurs, plus accessible par la suite.

Le Monde avec AFP

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