Depuis le mardi 6 août, l’armée ukrainienne mène une incursion militaire dans la région de Koursk, en Russie. Il s’agit de la première intrusion sur le territoire russe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais pendant que les soldats ukrainiens s’enfoncent dans les terres de Russie, l’armée russe continue de grignoter le Donbass, la région à l’est de l’Ukraine qui fait frontière avec la Russie. Entretien avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire et professeur associé à l’université Paris-Sorbonne.
RFI : Comment évolue l’incursion militaire lancée il y a deux semaines par l’armée ukrainienne en Russie ?
Guillaume Lasconjarias : Les Ukrainiens ont décidé d’attaquer sur tous les axes pour capturer un maximum de terrain, avec la volonté d’aller vite, en profondeur et de s’emparer essentiellement de nœuds logistiques, comme les dépôts et les chemins de fer par lesquels transige la logistique militaire russe encore très dépendante du rail. L’armée ukrainienne vise aussi les ponts, car en les détruisant, il devient impossible d’évacuer ou d’apporter des renforts. Cela permet d’obtenir des gains territoriaux conséquents, encadrés par une ligne de fortification naturelle : la rivière. L’armée ukrainienne se sert de cette capture de territoire pour avoir une main à jouer dans de potentielles futures négociations.
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