Jade Pagnier, lauréate 2018 des bourses actives de la Fondation Groupe Dépêche est aujourd’hui étudiante en Master 2 Économique et sociale à l’université de la Sorbonne à Paris. Sans l’aide de la Fondation, cette jeune audoise n’aurait jamais pu partir étudier à Toulouse puis dans la capitale.
Comment avez-vous connu la Fondation ? Quelle était alors votre situation à l’époque ?
En terminale, mon professeur principal m’a orientée vers l’idée de candidater pour entrer en classe préparatoire B/L (hypokhâgne Lettres et Sciences sociales), parce que j’avais de bons résultats dans toutes les matières et que je ne parvenais pas à choisir pour la suite de mes études. J’habitais dans un village de l’Aude, non loin de Perpignan, et entrer dans cette prépa impliquait d’emménager à Toulouse, ce qui, d’un point de vue financier semblait très compliqué. Mon professeur principal, que je remercie sincèrement, m’a alors parlé de la Fondation Dépêche et de la possibilité de présenter mon projet d’études pour être soutenue financièrement et accompagnée dans la poursuite de mes études. C’était une opportunité inespérée, j’ai candidaté immédiatement !
Que vous a apporté la fondation (aide financière mais aussi tutorat) ? Quelles étaient les principales difficultés auxquelles vous étiez confrontée ?
Être lauréate de la Fondation a été une réelle aubaine pour moi ! Je n’aurais sûrement pas fait le choix d’intégrer la prépa à Toulouse si je n’avais pas eu le soutien de la Fondation, et je n’aurais pas pu poursuivre mes études à Toulouse puis à Paris sans son renouvellement.
En effet, sur le plan financier c’est ce qui m’a permis de joindre les deux bouts, avec tous les frais qu’engendrent l’installation dans une nouvelle ville, et l’entrée dans l’enseignement supérieur. Par la suite, le soutien financier de la Fondation a été essentiel pour faire les choix d’orientation que je voulais, sans être en permanence sous le joug d’un retour à Perpignan.
L’autre dimension du soutien de la Fondation, le tutorat, est une super opportunité lorsqu’on arrive dans une ville nouvelle, qu’on n’a pas vraiment de repères et qu’on se retrouve plongé dans un nouvel environnement de travail, très différent de celui du lycée.
Pour ma part, je n’ai pas eu de problèmes d’intégration, de difficultés scolaires ou sociales, mais savoir qu’on a un tuteur ou une tutrice qui nous suit régulièrement, et que l’on peut contacter si besoin, c’est rassurant.
Où en êtes-vous de votre parcours ? Avez-vous une idée de ce que vous ferez après le master ?
La classe préparatoire m’a permis de trouver la voie que je voulais prendre : j’ai adoré les Sciences Économiques et Sociales, et j’ai su que c’étaient ces disciplines qui devraient façonner la suite de mon parcours. Je suis alors entrée en licence d’Économie et Sociologie à Toulouse, ce cursus m’a passionnée et confortée dans mon choix. J’ai ensuite pu intégrer un Master 1 en Sciences Économiques et Sociales à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, qui m’a conduit en Master 2 Chargé. e d’Études Économiques et Sociales.
Cette formation m’a apporté un attrait pour les questions de conditions de travail, c’est pourquoi j’effectue actuellement mon stage dans une SCOP (société coopérative) qui fait du conseil économique et social pour les syndicats. Le métier que je découvre m’intéresse beaucoup, et j’envisage de poursuivre dans ce domaine une fois mon Master terminé.
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