Depuis la mort du jeune Thomas, 16 ans, dans la Drôme il y a 10 jours, les appels au rassemblement par l’ultradroite se multiplient dans l’Hexagone. Mardi 28 novembre, Gérald Darmanin a annoncé qu’il souhaitait la dissolution de trois groupuscules. Selon nos informations, les renseignements sont sur le qui-vive ce week-end et redoutent des violences, plus particulièrement vendredi 1er décembre lors d’un rassemblement devant la Sorbonne à Paris.
Les signaux sont au rouge pour les services de renseignements car la collaboration conjointe de toutes les chapelles de l’ultradroite (néonazis, skinheads, nationalistes révolutionnaires, identitaires ou royalistes violents) est inédite.
Les risques pour l’ordre public sont décrits noir sur blanc dans une note confidentielle : « Les nouveaux rassemblements annoncés, notamment samedi devant les mairies sur tout le territoire, pourraient générer des violences égales ou supérieures à celles de Romans-sur-Isère dimanche soir ». Ces troubles pourraient viser les forces de l’ordre mais aussi les populations issues de l’immigration.
Une autre source confirme à RTL que la crainte d’un passage à l’acte violent de certains militants radicaux chauffés à blanc par la récupération politique de la mort de Thomas à Crépol est réelle.
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