Mort de Jacques Chevrier : Un homme de lettres, promoteur des littératures francophones

, Mort de Jacques Chevrier : Un homme de lettres, promoteur des littératures francophones

Capture d'écran, Jacques Chevrier au Salon du livre africain de Genève, interview Ziana TV

Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et docteur ès lettres, Jacques Chevrier a été, entre 1997 et 2003, titulaire de la chaire d’études francophones et a dirigé le Centre international d’études francophones de la Sorbonne.

Durant sa carrière littéraire, il s’est fortement impliqué dans la promotion des littératures francophones au point d’assurer la présidence de l’Association des écrivains de langue française, de créer en 2004 le prix Ahmadou-Kourouma dans le cadre du Salon international du livre et de la presse de Genève. Ses fonctions ont été plus ou moins en rapport avec celle-ci.

Par exemple, il a été directeur de la collection « Mondes noirs poche » chez Hatier et de la collection « Archipels littéraires » aux éditions Moreux. Il a été également responsable du jury du Grand Prix littéraire d’Afrique noire. C’était un habitué de la Librairie Galerie Congo et un des intervenants sur le Stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo, espace littéraire initié par les Dépêches de Brazzaville au Salon du Livre de Paris.

On peut ajouter qu’il a été responsable du jury du Grand prix littéraire d’Afrique noire, et il a fait partie du Conseil d’administration du Festival international des théâtres francophones, du Conseil d’administration de la Biennale de la langue française, ainsi que du Conseil scientifique de la Revue des Littératures du Sud. Enfin, il a présidé la Société des études littéraires francophones fondée sur son initiative en mai 2001. 

Dans une tribune internationale de la francophonie intitulé « Quarante ans de littérature africaine : de la Sorbonne à Barbès », qu’il avait prononcée le 30 mai 2006 au Cercle Richelieu Senghor de Paris, il avait conclu en soulignant la richesse et la diversité de la production africaine contemporaine qui, après bien des épreuves, s’affirme de jour en jour comme une littérature à part entière, tant par sa quête sans complaisance d’une réalité encore largement problématique que par sa recherche d’un langage nouveau. « À bien des égards, un modèle et un symbole de la vitalité du fait francophone », avait-il affirmé.

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