Pour la 27e édition du concours de Meilleur ouvrier de France, la photographe et fondatrice du studio End sur Naucelle et à Rodez à reçu cette distinction d’excellence, en juin dernier, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Émeline Delsaut a atteint son nirvana. Photographe et fondatrice du studio End à Naucelle, et maintenant d’un deuxième au 9 rue Carnus à Rodez, a reçu la distinction de Meilleur ouvrier de France dans la catégorie photographie d’art, en juin dernier, lors de la remise des diplômes dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Un concours d’exigence dont le travail est estimé à plus de 550 heures avant d’entrevoir le bout du tunnel. C’est une aventure sans relâche pour être au meilleur niveau.
Un talent retrouvé dans les sept photographies imposées pour la finale : la femme de Dalí, surréaliste et affirmant sa puissance, le barbier gentlemen à la Georges Clooney, les ombres et lumières du musée Soulages, la Beauté grecque, le Handicap à un incroyable talent et le ballet de L’heure bleue. Elle répond parfaitement aux critères techniques mais pas seulement… « Je suis allée chercher l’exception. Dans chaque photographie j’ai glissé mon identité artistique. Pour le couple des mariés, j’ai amené une poésie, pour le sportif en situation de handicap, j’ai rajouté une dose de magie. Je voulais que chaque tableau ait la même force, la même puissance, derrière chacun il y a une histoire et je crois que c’est cela que le jury a apprécié », explique Émeline Delsaut.
Sa marque de fabrique est de donner du sens aux images, d’y cacher des références artistiques et de pousser à la réflexion. Elle photographie comme si elle peignait.
« Une aventure humaine »
Décrocher le titre de Meilleur ouvrier de France est le « rendez-vous d’une vie », un rêve d’enfant émouvant enfin réalisé pour Émeline. Son père étant lui-même titré en tant que tailleur de pierre, 26 ans avant, lui transmettant la valeur du travail et le sens du détail. Alors, réussir ce concours était pour elle le Graal ! « C’est aussi une question de crédibilité, montrer à mes clients toute la passion que j’ai pour mon métier, le travail de qualité que je peux leur offrir.
C’est un véritable challenge de rayonner dans un tel concours. Mais au-delà de la victoire, il y a une aventure humaine avec les modèles, dans laquelle on apprend à voir ce qu’il y a au fond de nous et on apprend sur les autres », justifie-t-elle.
Un prix qui pourrait bien lui apporter plusieurs opportunités. Et notamment lui ouvrir les portes de la capitale.
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