Sophie raconte son Erasmus : “Etudier la littérature à la Sorbonne me donnait l’impression d’être dans un film”

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Sophie, 24 ans, était en Master 2 en études romanes à l’UCLouvain lorsqu’elle est partie en Erasmus à Paris, à La Sorbonne plus précisément. Mais, comme elle l’explique, ce n’était pas son premier choix. “J’y suis un peu allée avec les pieds de plomb”, se souvient-elle. Son rêve, c’était d’aller étudier au Canada, où elle avait d’ailleurs été acceptée. “J’avais déjà été à Montréal et je trouvais la ville très sympa. Malheureusement, pendant le Covid, le Canada n’octroyait plus de visa étudiant. Ils m’ont dit que je pouvais suivre des cours en ligne à la place mais je n’avais pas envie de faire mon Erasmus virtuellement.”

Afin de lui permettre de voyager, les personnes qui s’occupaient de son dossier lui ont proposé de partir en France, qui était son troisième choix. “Je l’avais mis un peu comme ça mais, finalement, tout s’est très bien passé et je ne regrette pas du tout cette expérience.”

Qu’est-ce qui l’a marquée lors de son Erasmus en France ?

La France et la Belgique sont deux pays finalement assez similaires, toutefois, plusieurs choses ont marqué Sophie. Et notamment le fait que les Français ne connaissent pas bien la Belgique. “Les Belges ont les yeux rivés sur la France. On connait leur politique par exemple. Eux connaissent très peu de choses. On m’a plusieurs fois demandé le nom du président de la Belgique. J’ai vu dans cet Erasmus l’occasion de présenter la Belgique. En tant que Belge, c’est par ailleurs assez facile de se faire des amis français puisqu’on a la réputation d’être ultra sympa.”

Si les deux pays sont proches, il existe de grandes différences dans le système scolaire. “En Belgique, l’accès aux études est beaucoup plus facile qu’en France. En France, ils doivent faire des prépas avant d’accéder aux grandes écoles, entre autres. Quand je disais que je faisais mes études à la Sorbonne, les Français trouvaient ça complètement dingue. Si eux voulaient y étudier, c’était beaucoup plus compliqué.”

Enfin, Sophie a été marquée par l’accès à la culture. “Je ne sais pas si la culture est vraiment plus accessible en France qu’en Belgique mais c’est l’impression que j’ai eue. Paris donnait vraiment envie de se plonger dans la culture. Pendant mon Erasmus, j’allais au théâtre au moins une fois par semaine. Depuis que je suis rentrée en Belgique, j’y vais moins souvent.”

Quelle anecdote marquante lors de son Erasmus en France ?

”Mon Erasmus a malheureusement débuté par des problèmes administratifs. J’étais inscrite en langue française et pas en littérature française et j’ai eu du mal à changer. Lorsque j’ai téléphoné, on m’a dit que l’inscription était définitive et que je ne pouvais pas changer. Heureusement, quand j’ai été sur place, je suis tombée sur quelqu’un de très sympa qui a fait toutes les démarches nécessaires. Mais comme je déteste l’administratif, ça m’a un peu agacée. Cela dit, en Erasmus, je pense qu’il faut s’attendre à avoir des galères.”

”Au cours de mon Erasmus, j’ai souvent eu l’impression d’être dans un film. Etudier la littérature à la Sorbonne, ça fait rêver, ça fait référence à l’histoire de cette université. En me baladant dan le quartier latin, je me sentais parfois comme Amélie Poulain ou Simone de Beauvoir. C’était une chouette sensation, et pourtant je connaissais déjà bien Paris.”

Quels conseils pour un Erasmus en France ?

Sophie conseille aux Belges qui ont envie de faire un Erasmus en France de ne pas hésiter à se mêler à la fois aux étudiants étrangers (pour apprendre l’anglais par exemple) mais aussi aux locaux. “Rencontrer des personnes de tous horizons, c’est très enrichissant, mais c’est aussi super chouette de visiter la France en compagnie de Français.”

”Il faut aussi participer aux activités proposées sur place le plus souvent possible. L’université a organisé des journées d’accueil et je suis plusieurs fois partie avec l’ESN. Ils proposent des activités très sympas en grands groupes. C’est l’occasion de rencontrer des gens et de former après des plus petits groupes. C’est à ce moment-là que les étudiants étrangers deviennent véritablement des amis.”


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