Soutien aux Palestiniens : les manifestants de la Sorbonne délogés par les forces de l’ordre

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Plusieurs dizaines d’étudiants propalestiniens se sont rassemblés ce lundi 29 avril dans la célèbre université parisienne, pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Gendarmes et policiers les ont évacués de l’université, un rassemblement se poursuit dans la rue.

L’appel lancé par les étudiants de Sciences-Po soutenant le peuple palestinien a trouvé un écho. Ce lundi 29 avril à la mi-journée, plusieurs dizaines d’étudiants de l’université la Sorbonne ont commencé à investir la cour du prestigieux établissement du centre de Paris, avec des tentes et des drapeaux palestiniens. Selon le mouvement Révolution permanente, ces manifestants organisent «un campement en solidarité avec la Palestine» dans le but de «dire stop au génocide». Sur les coups de 15 heures, tous les occupants ont été évacués par les forces de l’ordre.

Sur les vidéos partagées par le mouvement – à la frontière entre le média et le parti politique – on peut apercevoir, dès midi, une cinquantaine d’étudiants, certains masqués pour garder leur anonymat, installant des tentes au milieu de la cour du 17 rue de la Sorbonne. «Gaza, Gaza, Sorbonne est avec toi» scandent les étudiants sur les pavés devant la chapelle Sainte-Ursule de l’université. «Les amphithéâtres ont été évacués vers midi», a annoncé le rectorat à l’AFP, qui a décidé la fermeture de la Sorbonne lundi après-midi.

Dans la foulée, le Comité Palestine de l’université Paris-1 a publié sur ses réseaux la liste de ses revendications. Outre «l’arrêt des partenariats» entre les facultés françaises et les «universités» et «entreprises israéliennes complices du génocide et de la colonisation en Palestine», les protestataires demandent la «fin de la répression» du soutien étudiant à la Palestine ainsi que la «création de liens avec les universités palestiniennes».

Selon l’AFP, environ 150 personnes se sont rassemblées devant l’université – en présence notamment des députés LFI Louis Boyard, Thomas Portes et Rodrigo Arenas – pour soutenir leurs camarades à l’intérieur du bâtiment. Vers 14 heures, les gendarmes mobiles sont arrivés sur les lieux pour évacuer les occupants de la faculté. Les étudiants ont alors engagé un «sit-in» pour empêcher les gendarmes de pénétrer dans la faculté. En vain. Deux heures seulement après l’installation du campement, les forces de l’ordre sont entrées dans l’université pour y déloger les occupants. Selon Révolution permanente, des interpellations ont eu lieu. A 15 heures, l’ensemble des étudiants qui étaient présents dans l’université ont été évacués. Les gendarmes ont commencé à nasser les étudiants présents dans la rue devant le bâtiment.

Alors que cette cause est soutenue par le parti La France insoumise – Rima Hassan s’était rendue devant Sciences-Po Paris occupée par ses étudiants vendredi – le député LFI du Val-de-Marne, Louis Boyard, a appelé sur son compte X (ex-Twitter) à rejoindre la manifestation en cours. «C’est la jeunesse qui ramène la France à la raison. Le mouvement est lancé et rien ne pourra l’arrêter», a-t-il écrit.

Après Columbia et Sciences-Po Paris

Jeudi 25 avril, à l’occasion du discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, des étudiants mobilisés pour la Palestine s’étaient déjà rassemblés devant l’université parisienne pour soutenir la population vivant à Gaza. Ils avaient été accueillis par un dense cordon de CRS qui les a dispersés. A quelques centaines de mètres de la place de la Sorbonne, le campus historique de Sciences-Po, au 27 rue Saint-Guillaume, était occupé par ses étudiants comme certains campus régionaux de l’Institut d’étude politique. Cette occupation avait duré jusqu’au vendredi 26 avril au soir.

En quittant leur université, le Comité Palestine de Sciences-Po avait appelé tous les étudiants de France à se mobiliser pour demander un cessez-le-feu permanent et la paix à Gaza. Ce lundi, il a relayé sur ses réseaux la manifestation en cours à la Sorbonne.

Cette nouvelle mobilisation étudiante de soutien au peuple palestinien se tient alors que le phénomène sur les campus américains continue de croître, en dépit de l’intervention de force de l’ordre devant certaines universités ce week-end. Le mouvement outre-Atlantique avait commencé à Columbia il y a un peu plus de dix jours. Il concerne désormais plus de 80 campus dans le pays, de New York à Boston, en passant par Chicago, Austin ou encore Los Angeles et s’est exporté en Angleterre, en Allemagne ou encore dans l’Hexagone.

Mis à jour : à 16 heures avec ajout des informations de l’AFP.

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