Montrond-les-Bains Pierrick Salen : « Revenir sur les terres ligériennes était une évidence

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Série :

Enfant du pays

Quel souvenir gardez-vous de votre enfance à Montrond ?

« C’était de très belles années. Le souvenir que j’en ai est celui d’instituteurs plutôt âgés qui étaient à l’aube de leur retraite mais qui avaient cette flamme militante républicaine liée à leur mission. C’est quelque chose qui m’a marqué et j’ai en mémoire des débats autour du devoir civique ou encore de l’Europe dès la classe de CE2. Je me souviens aussi de cette fraternité dans la cour de récré entre tous les enfants quels que soient les âges. Et puis il y avait les voyages qu’on faisait tous ensemble : l’Île de Ré, la Camargue. C’est là, que j’ai tissé mes plus beaux liens d’amitié. Aujourd’hui encore Florian, Alexis ou Mathieu sont parmi mes meilleurs amis. »

J’étais connu d’ailleurs pour être le Forézien avec ses drôles d’expressions

Pierrick Salen

Quel a été votre parcours par la suite ?

« J’ai poursuivi ma scolarité à Feurs au sein d’une section de latinistes où j’ai pu retrouver quelques-uns de mes amis. J’ai fait un bac scientifique mais j’avais déjà une réelle attirance pour la politique territoriale et une idée très précise de ce que je voulais faire : œuvrer au service des collectivités. J’ai donc intégré l’université de droit à Saint-Étienne avec l’idée de faire du droit public. Après ma licence j’ai obtenu un précieux sésame pour intégrer un master à Paris. Là-bas j’ai terminé ma formation, passé le concours du barreau et rencontré ma femme. »

« Comme je revenais souvent à Montrond j’en profitais pour ramener de la fourme »

Qu’est-ce qui a motivé votre retour alors ?

« Dès le départ, je savais que je ne voulais pas vivre à Paris même si l’expérience a été très enrichissante. Je dois reconnaître que j’ai un côté très chauvin. J’étais connu d’ailleurs pour être le Forézien avec ses drôles d’expressions. Je ne m’en suis jamais caché, au contraire j’étais même plutôt fier. Comme je revenais souvent à Montrond voir ma famille et mes proches, j’en profitais pour ramener de la fourme et quelques résultats de foot (quand ils étaient bons). J’ai toujours été profondément attaché à ces terres que je trouve authentique et je suis fier d’y être revenu par choix et non par défaut. Encore plus heureux que ma femme bourguignonne les ait adoptées. »

Quel bilan faites-vous de ce parcours ?

« Je suis plutôt satisfait d’avoir réussi ma formation à la Sorbonne en étant major de promotion. Fier aussi d’avoir été lauréat au concours du barreau de Paris, ce qui démontre le fait que les enseignements en province ne sont pas de moins bonne qualité qu’à Paris. Par-dessus tout, je suis heureux de cette vie entourée de ma famille et de mes amis, qui comme moi sont restés proches de leurs racines foréziennes. »

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