REPORTAGE. « Parler devant tout le monde, c’est dur » : des lycéens testent leur « compétences d’orateurs » lors d’ateliers d’éloquence à la Sorbonne

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En marge de la finale du concours international d’éloquence de la Sorbonne, organisée mardi soir, une quarantaine de lycéens ont participé à des ateliers pour les aider à maîtriser les techniques oratoires et pour certains, à vaincre leur timidité.


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© Fournis par franceinfo

Dans cet amphithéâtre de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à Paris, une quarantaine de lycéens s’entraînent à l’éloquence. « L’Histoire est-elle un éternel recommencement ? » Gabriel a quelques minutes seulement pour préparer sa présentation sur ce thème. Il a ensuite fallu se lancer, faire preuve de beaucoup de courage, pour s’exprimer devant son public. « J’avais peur, j’avais très très peur … Parler devant tout le monde, c’est dur. J’étais traumatisé par ça au collège, mais bon, ce n’était pas trop mal », se félicite l’adolescent.

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Comme ses camarades, il a bien conscience de l’utilité de savoir parler en public. « Déjà, pour le bac, parce qu’il y a le grand oral, pour le travail, sourit, soulagé, Gabriel. Ça peut aussi être utile quand on veut parler avec des copains, quand on veut les clasher, quand on veut embêter sa petite sœur et qu’elle n’a rien à répondre, c’est utile… »

Guillaume Boulay-Laurent, étudiant en droit qui encadre ces ateliers, confirme que l’éloquence est utile au quotidien, « pour se sentir légitime, tout simplement », lance-t-il.

« L’éloquence, ça passe par une attitude, une prise de parole. Ce n’est pas reservé à des milieux professionnels, c’est quelque chose de la vie de tous les jours. »

Guillaume Boulay-Laurent

franceinfo

Guillaume Boulay-Laurent souhaite ouvrir ce type d’atelier d’éloquence « au plus grand nombre » avec une idée : « Faire prendre conscience aux jeunes qu’ils sont déjà orateurs. Dans un groupe d’amis, on va plus avoir tendance à s’effacer quand on n’a pas confiance en ce que l’on dit ».

C’est cet esprit également que Naélyse Narayanan, professeure d’anglais, à Nogent-sur-Marne, a amené sa classe ici, « pour qu’ils puissent se rendre compte de leurs réelles compétences et capacités », plaide-t-elle. « En valorisant le travail, en les poussant et en leur montrant que nous, on est confiant sur leurs compétences, on voit ce qu’ils peuvent donner », précise l’enseignante, qui voit des élèves « très timides au début, prendre leurs aises ».

Dans cette édition 2023 du concours d’éloquence de la Sorbonne, une centaine de candidats se sont affrontés depuis deux mois. La finale était organisée mardi 23 mai.

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