Deux nouvelles ententes bénéfiques pour les étudiants entre l’INRS et Sorbonne Université

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, Deux nouvelles ententes bénéfiques pour les étudiants entre l’INRS et Sorbonne Université

Ce texte fait partie du cahier spécial Enseignement supérieur

Signés le 20 novembre dernier lors d’une réception spéciale présidée par la déléguée générale du Québec à Paris, Michèle Boisvert, les deux accords entérinent la volonté de Sorbonne Université et de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) de joindre leurs forces en recherche universitaire dans des domaines d’expertise et d’offrir aux étudiants de ces deux établissements un parcours bonifié.

Le doyen de la Faculté des sciences et ingénierie de Sorbonne Université, Stéphane Régnier, et le directeur général de l’INRS, Luc-Alain Giraldeau, ont signé ces ententes entourés de plusieurs professeurs des deux institutions réunis dans le cadre de rencontres scientifiques qui visaient notamment à cerner des créneaux de recherche communs dans le domaine de la physique des matériaux, de la photonique et des télécommunications, et à explorer la possibilité de créer des maîtrises bidiplômantes dans ces domaines.

Savoir-être et partage d’expertises

Entrant en vigueur dès cette année, l’accord sur la mobilité étudiante vise l’échange de cinq étudiants par année dans chaque établissement. « Les étudiants québécois et canadiens sont assez sédentaires. Il est difficile de les faire sortir de leur milieu d’étude », mentionne M. Giraldeau. Cette entente souhaite donc encourager les étudiants à bonifier leur parcours en y ajoutant une dimension internationale, une valeur ajoutée non négligeable, selon Philippe-Edwin Bélanger, directeur du service des études supérieures et de la réussite étudiante de l’INRS. « Une connaissance d’autres cultures, la capacité d’adaptation à différents environnements de recherche, l’aptitude au leadership sont toutes des qualités que permet de développer le fait d’étudier à l’étranger et sont des habiletés recherchées dans les domaines qui sont les nôtres », précise-t-il.

Comme l’INRS n’offre pas de programme d’étude de premier cycle, les professeurs se consacrent aux activités de recherche, ce qui permet de former les étudiants en les intégrant directement dans des groupes de recherche. « Nous sommes premiers au Canada dans ce que l’on appelle le critère d’intensité, c’est-à-dire le financement reçu par les professeurs », indique M. Giraldeau. Ceci profite aux étudiants puisque l’institut est également au premier rang en ce qui concerne l’argent investi pour soutenir la recherche étudiante au Québec. 

L’objectif des ententes entre Sorbonne Université et l’INRS est ainsi d’accélérer la recherche par le partage des connaissances et des infrastructures, et par la création de nouveaux programmes dans le domaine de la science des matériaux et des télécommunications, des domaines à l’avenir prometteur, explique M. Bélanger.  En effet, étudier en science des matériaux, par exemple, c’est inventer des matériaux qui n’existent pas encore, comme un aluminium qui aurait la propriété d’être antibactérien. Étudier en télécommunications, c’est notamment s’intéresser à la réalité virtuelle, à l’encryptage de l’information bancaire ou à la communication sensorielle. » 

Un parcours, deux diplômes

Deux nouveaux programmes bidiplômants seront créés grâce à l’accord-cadre entre les deux universités. La maîtrise en science de l’énergie et des matériaux, et celle en télécommunications de l’INRS seront greffées à des maîtrises de Sorbonne Université. « À la fin de leur scolarité, les étudiants inscrits à l’un ou l’autre de ces programmes auront étudié un an à l’INRS et un an à Sorbonne, et détiendront deux diplômes au lieu d’un seul », souligne le directeur de l’INRS. 

Ces parcours restent à construire, mais les professeurs impliqués lors de la rencontre de novembre dernier se réuniront à nouveau en juillet 2024, cette fois au Québec, pour d’autres ateliers scientifiques dans le but notamment de finaliser ces maîtrises bidiplômantes. « Nous avons espoir de pouvoir accueillir nos premières cohortes à l’automne 2025 », mentionne M. Bélanger. 

En ce qui concerne les diplômes doctoraux, les ententes entre l’INRS et Sorbonne Université faciliteront les parcours en cotutelle. « Dans ce type de cheminement, l’étudiant négocie un accord à la pièce entre deux universités, explique le directeur de l’INRS. Peut-être qu’éventuellement un parcours bidiplômant sera élaboré au doctorat avec Sorbonne, mais, pour l’heure, nos ententes favoriseront la cotutelle. » 

L’INRS a comme partenaires plusieurs universités françaises depuis un certain nombre d’années. Ainsi, 22 % de ses publications scientifiques à l’international sont des collaborations avec la France et 20 % de ses étudiants étrangers proviennent de ce pays. « Il nous semble donc tout à fait normal et essentiel de poursuivre cet échange avec Sorbonne Université pour nourrir la recherche en créant des programmes qui offrent le meilleur des deux universités », clôt M. Giraldeau.

 

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