La bibliothèque du collège de Sorbonne et ses outils bibliothéconomiques

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notes

Sur le collège de Sorbonne, sa bibliothèque et ses catalogues, cf. A. Franklin, Les Anciennes bibliothèques de Paris, t. I, Paris, 1867, p. 221-317, corrigé et augmenté dans La Sorbonne, ses origines, sa bibliothèque, Paris, 1875 ; L. Delisle, « La bibliothèque de la Sorbonne », Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque Nationale, Paris, t. II, 1874, p. 142-208 ; Idem, « Bibliothèque de la Sorbonne. xiiie et xive siècle », ibid., t. II, 1881, p. 8‑114 ; P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, Paris, Vrin, 1965-1966 ; R. H. Rouse, « The Early Library of the Sorbonne », Scriptorium, 21, 1967, p. 42-71, 227-51, repris dans Authentic Witnesses. Approaches to Medieval Texts and Manuscripts, Notre Dame (Ind.), University of Notre Dame Press, 1991, p. 341-408 ; R. H. et M. A. Rouse, « La bibliothèque du collège de Sorbonne », Histoire des bibliothèques françaises, t. I, Les bibliothèques médiévales. Du vie siècle à 1530, dir. A. Vernet, s.l., Promodis, 1989, p. 112‑123 ; G. Fournier, Une « bibliothèque vivante ». La Libraria communis du collège de Sorbonne (xiiiexve siècle), Thèse de l’École Pratique des Hautes Études, Ve section, Paris, 2007 (je remercie vivement Gilbert Fournier de m’avoir transmis un exemplaire de son travail) ; Idem, « Listes, énumération, inventaires. Les sources médiévales et modernes de la bibliothèque du collège de Sorbonne (première partie : les sources médiévales) », Scriptorium, t. 64, 2011, p. 158-215 ; D. Gabriel, La « Maison des pauvres maîtres » de Robert de Sorbon. Les débuts de la Sorbonne (1254-1274), Paris, Classiques Garnier, 2014 ; Livres des maîtres. Histoire et rayonnement du collège de Sorbonne et de ses bibliothèques du xiiie siècle à la Renaissance, éd. C. Angotti, G. Fournier et D. Nebbiai, Paris, Publications de la Sorbonne, 2017. La chronologie et les datations différant souvent d’une étude à l’autre, je suivrai pour l’essentiel ce que disent R. H. Rouse et G. Fournier. L’intitulé doctrina tabule appartient au lexique médiéval : on le trouve par exemple dans le répertoire méthodique de la magna libraria du collège de Sorbonne pour désigner la « doctrina tabule » sur laquelle s’achève la « tabula significatorum quorumdam nominum et derivacionum secundum ordinem alphabeti [super Hugucionem] » (L. Delisle, « Bibliothèque de la Sorbonne. xiiie et xive siècle », op. cit., p. 80, AB.k).

J. de Ghellinck, « En marge des catalogues des bibliothèques médiévales », Miscellanea Francesco Ehrle. Scritti di storia e paleografia, Rome, 1924, t. V, p. 331‑363 ; D. M. Norris, A History of Cataloguing and Cataloguing Methods, 1100-1850. With an Introductory Survey of Ancient Times, Londres, Grafton, 1939 ; A. Derolez, Les Catalogues de bibliothèques, Turnhout, Brepols, 1979 (Typologie des Sources du Moyen Âge Occidental, 31) ; D. Nebbiai‑Dalla Guarda, « Una ricerca su titoli e cataloghi (secoli ix-xv) : per una storia dei sistemi di classificazione delle biblioteche medievali », Alfabetismo e cultura scritta, 3, 1981, p. 5-13 ; Eadem, « Les inventaires des bibliothèques médiévales », Le Livre au Moyen Age, éd. J. Glénisson, Paris, CNRS, 1988, p. 88-91 ; Eadem, « Classifications et classements », Histoire des bibliothèques françaises, t. I, Les bibliothèques médiévales, op. cit., p. 373-393 ; B. Munk Olsen, « Le biblioteche del xii secolo negli inventari dell’epoca », Le Biblioteche nel mondo antico e medievale, éd. G. Cavallo, Rome/Bari, Laterza, 1988, p. 137-62 ; L. S. Guthrie, « An Overview of Medieval Library Cataloging », Cataloging & Classification Quarterly, 15/3, 1992, p. 93-100 ; B. M. Russell, « Hidden Wisdom and Unseen Treasure : Revisiting Cataloguing in Medieval Libraries », Cataloging and Classification Quarterly, 26, 1998, p. 21-30 ; De l’argile au nuage. Une archéologie des catalogues (iie millénaire av. J. C. – xxie siècle), Paris/Genève, Bibliothèque Mazarine/Bibliothèque de Genève/Édition des Cendres, 2015 (en particulier A.-M. Turcan-Verkerk, « Accéder au livre et au texte dans l’Occident latin du ve au xve siècle », p. 47-61).

P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. I, Robert de Sorbon. L’homme. Le collège. Les documents, op. cit., p. 194 (voir aussi le serment imposé aux maîtres en 1280-1290, p. 203) ; G. Fournier, « Listes, énumération, inventaires. Les sources médiévales et modernes de la bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 181-182.

P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. II, Le Cartulaire, op. cit., n° 157, p. 181-184, et t. I, p. 326 sur Robert de Douai.

L. Delisle, « La bibliothèque de la Sorbonne », op. cit., p. 148-149 ; P. Grand, « Le quodlibet XIV de Gérard d’Abbeville. La vie de Gérard d’Abbeville », Archives d’histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age, 39, 1964, p. 207-269 ; P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. I, op. cit., p. 302 ; Idem, « Bibliothèques de Maîtres parisiens. Gérard d’Abbeville », Recherches de théologie ancienne et médiévale, 36, 1969, p. 148-183.

Sur cette bibliothèque, son catalogue (la Biblionomia) et la présence de ses manuscrits dans la bibliothèque du collège de Sorbonne, cf. L. Delisle (éd.), « La Biblionomia de Richard de Fournival », Le Cabinet des manuscrits de la bibliothèque nationale, t. II, op. cit., p. 520-535 ; A. Birkenmajer, « La bibliothèque de Richard de Fournival, poète et érudit français du début du xiiie siècle, et son sort ultérieur » [1922], Études d’histoire des sciences et de la philosophie du Moyen Age, Studia Copernicana, I, Wroclaw/Varsovie/Cracovie, 1970, p. 117-210 ; P. Glorieux, « Études sur la Biblionomia de Richard de Fournival », Recherches de théologie ancienne et médiévale, 30, 1963, p. 205-231 ; R. H. Rouse, « Manuscripts belonging to Richard de Fournival », Revue d’histoire des textes, 3, 1973, p. 253-268, repris avec quelques additions dans Bound Fast with Letters. Medieval Writers, Readers, and Texts, Notre Dame (Ind.), University of Notre Dame Press, 2013, p. 115-138 ; V. Laudalio, « La Biblionomia di Richart di Fournival », Atto del Convegno di Studi. Immagini della memoria storica, Anno 13, Montalto Marche, 2008, p. 169-303 ; C. Lucken, « La Biblionomia et la bibliothèque de Richard de Fournival : un idéal du savoir et sa traduction manuscrite », Les Livres des maîtres. Histoire et rayonnement du collège de Sorbonne et de ses bibliothèques, op. cit., p. 63-96.

L. Delisle, « La bibliothèque de la Sorbonne », op. cit., p. 173.

R. H. et M. A. Rouse, « La bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 113. Sur les bibliothèques du Moyen Âge, outre le volume de l’Histoire des bibliothèques françaises consacré à cette période, voir en particulier D. Nebbiai, Le Discours des livres. Bibliothèques et manuscrits en Europe. ixexve siècle, Paris, PUR, 2013.

R. H. et M. A. Rouse, « La bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 120.

P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. II, op. cit., n° 301, p. 354-58. Notons toutefois que P. Grand et R. H. Rouse lisent différemment le passage en question, éliminant du même coup toute référence à des livres enchaînés (« The Early Library of the Sorbonne », op. cit., p. 351-52, n. 30).

A. Tuilier, « La bibliothèque de la Sorbonne médiévale et ses livres enchaînés », Mélanges de la Bibliothèque de la Sorbonne, 2, 1981, p. 7-41 ; F. Dolbeau, « Les usagers des bibliothèques », Histoire des bibliothèques françaises, t. I, Les bibliothèques médiévales, op. cit., p. 395-413 ; D. Nebbiai-Dalla Guarda, « La bibliothèque commune des institutions religieuses », Scriptorium, 50, 1996, p. 254-268 ; P. Cordez, « Le lieu du texte : les livres enchaînés au Moyen Âge », Revue Mabillon, n.s. 17, 2006, p. 75-103.

L. Delisle dans « La bibliothèque de la Sorbonne », op. cit., p. 180-81 ; P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, op. cit., t. I, p. 239-243 (qui confond toutefois cet inventaire avec celui de 1290) ; R. H. Rouse, « The Early Library of the Sorbonne », op. cit., p. 352-57 et 399-408 ; G. Fournier, « Listes, énumération, inventaires. Les sources médiévales et modernes de la bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 185-186.

L. Grenier-Braunschweig, « La prisée des manuscrits du Collège de Sorbonne au Moyen Age », Mélanges offerts à Gérard Oberlé pour ses 25 ans de librairie. 1967-1992, s.l., L’imprimerie Covam, 1992, p. 327-341.

L. Delisle, « Bibliothèque de la Sorbonne. xiiie et xive siècle », op. cit., p. 71-72 ; P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. I, op. cit., p. 136 et 240-243 ; R. H. Rouse, « The Early Library of the Sorbonne », op. cit., p. 262-273 ; G. Fournier, « Listes, énumération, inventaires. Les sources médiévales et modernes de la bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 186-187.

Sur les systèmes de cotes au Moyen Âge, cf. R. Sharpe, « Accession, classification, location : shelfmarks in medieval libraries », Scriptorium, 50, 1996, p. 279-287.

P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. I, op. cit., p. 137-138, 214-215 (n° 22) et 244-245 ; R. H. Rouse, « The Early Library of the Sorbonne », op. cit., p. 377-381. Le règlement de 1321 a été traduit par J. Monfrin dans sa préface au Registre de prêt de la bibliothèque du collège de Sorbonne [1402-1536]. Diarium Bibliothecae Sorbonae. Paris, Bibliothèque Mazarine, ms. 3323, éd. † J. Vielliard et M.-H. Jullien de Pommerol, Paris, CNRS, 2000, p. 9-19 ; et N. Gorochov dans Former, enseigner, éduquer dans l’Occident médiéval (1100-1450). Textes et documents, éd. P. Gilli, Paris, SEDES, 1999, t. II, p. 129-133.

M.-H. Jullien de Pommerol, « Le prêt des livres à la fin du Moyen Âge (xiiiexve siècles) », Du copiste au collectionneur. Mélanges d’histoire des textes et des bibliothèques en l’honneur d’André Vernet, éd. D. Nebbiai-Dalla Guarda et J.-F. Genest, Turnhout, Brepols, 1998, p. 339-374 ; Registre de prêt de la bibliothèque du collège de Sorbonne, op. cit. ; G. Fournier, « Listes, énumération, inventaires. Les sources médiévales et modernes de la bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 207-214 ; Idem, « Une lutte incessante contre le chaos : les registres de prêt du collège de Sorbonne », De l’argile au nuage, op. cit., p. 192-195.

L. Delisle, « Catalogue général de l’année 1338 », dans « Bibliothèque de la Sorbonne. xiiie et xive siècle », op. cit., p. 9-71 ; P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. I, op. cit., p. 142 et 245-246 ; R. H. Rouse, « The Early Library of the Sorbonne », op. cit., p. 379-381 et 393-395 ; G. Fournier, « Listes, énumération, inventaires. Les sources médiévales et modernes de la bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 193-195.

L’« Inventaire de la grande librairie » et le « Répertoire méthodique de la grande librairie » sont conservés ensemble dans le ms. Paris, BnF, NAL 99 (dont il existe une très bonne version numérisée en couleur sur Gallica), p. 237-244 et 246-353, où ils ont été copiés par la même main, probablement celle de Jean lui-même (le catalogue de la parva libraria couvrant les p. 2-223 de ce même manuscrit). Ils ont été édités par L. Delisle dans « Bibliothèque de la Sorbonne. xiiie et xive siècle », op. cit., p. 72-79 et 79-114, tandis que la préface du répertoire (qui occupe les p. 79-80 de cette édition) a été traduite par J. Monfrin dans sa préface au Registre de prêt de la bibliothèque du collège de Sorbonne, op. cit. (traduction que je reprends ici avec quelques retouches). Ces deux catalogues sont parfois traités comme deux entités séparées (notamment par P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. I, op. cit., p. 243-289). Mais R. H. Rouse estime qu’ils ont été réalisés en même temps par la même personne (« The Early Library of the Sorbonne », op. cit., p. 236 et 381-393). Et G. Fournier affirme que « l’inventaire et le répertoire figurent les deux versants d’une seule et même œuvre, qui répond précisément aux exigences du catalogue double selon A. Derolez, soit “réunir dans un catalogue unique les avantages d’un inventaire des livres et d’un instrument [en l’occurrence le répertoire] destiné à retrouver des textes” » (« Listes, énumération, inventaires. Les sources médiévales et modernes de la bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 170 et 187-193 ; A. Derolez, Les Catalogues de bibliothèques, op. cit., p. 40-41). Notons en outre que les propos de Jean font souvent échos aux décisions de 1321 portant sur la réorganisation de la bibliothèque et que, s’il n’est en pas lui-même l’auteur, il devait les avoir à l’esprit.

Benoît de Sainte-Maur, Le Roman de Troie, v. 1-4, éd. et trad. E. Baumgartner et F. Vielliard, Paris, LGF/Lettres gothiques, 1998.

É. Palazzo, « Le livre dans les trésors du Moyen Âge. Contribution à l’histoire de la Memoria médiévale », Annales HSS, 52/1, 1997, p. 93-118.

Cf. E. Baumgartner, « Du manuscrit trouvé au corps retrouvé », Le Topos du manuscrit trouvé. Hommage à Christian Angelet, éd. J. Herman, F. Hallyn et K. Peeters, Louvain, Peeters, 1999, p. 1-14.

Isidore de Séville, Etymologies, I, xv.

Sénèque, De ira, I, xiv. 3, trad. A. Bourgeby, Paris, Les Belles Lettres, 1951, p. 17. Cf. M. Armisen, « L’orientation de l’espace imaginaire chez Sénèque : remarques sur l’image du chemin », Pallas, 28, 1981, p. 31-43.

L. Delisle, « La bibliothèque de la Sorbonne », op. cit., p. 183. Sur le mot tabula, voir O. Weijers, Dictionnaires et répertoires au moyen âge. Une étude du vocabulaire, CIVICIMA IV, Turnhout, Brepols, 1991, p. 93-105.

R. H. Rouse et M. A. Rouse, « The Vocabulary of Wax Tablets », Harvard Library Bulletin, 1/3, 1990, p. 12-19 (p. 12-14).

O. Weijers, « Les index au Moyen Âge sont-ils un genre littéraire ? », Fabula in tabula. Una storia degli indici dal manoscritto al testo elettronico, éd. C. Leonardi, M. Morelli, F. Santi, Spolète, CISAM, 1995, p. 11-22 (p. 11).

O. Weijers, « Les index au Moyen Âge sont-ils un genre littéraire ? », op. cit., p. 12. Aussi n’est-il guère étonnant de constater que, si L. Delisle traduit ce terme par « répertoire », A. Derolez préfère celui d’« index » pour désigner l’ « instrument destiné à retrouver des textes » dans un « catalogue double » comme l’est celui de « la magna libraria de la Sorbonne » (Les Catalogues de bibliothèque, op. cit., p. 40-41).

O. Weijers, « Les index au Moyen Âge sont-ils un genre littéraire ? », op. cit., p. 11-12.

On retrouve ce terme à la fin du xive siècle et au xve siècle pour désigner d’autres catalogues de bibliothèques, en particulier des catalogues muraux : cf. A. Derolez, Les Catalogues de bibliothèque, op. cit., p. 24 et 42-43 ; D. Nebbiai-Dalla Guarda « La tabula librorum de Renaud de Bétencourt », Archives d’histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age, 54, 1987, p. 103-170 ; O. Weijers, Dictionnaires et répertoires au moyen âge, op. cit., p. 146.

Pline l’Ancien, Histoire naturelle, Livre I, Préface, 17, éd. et trad. J. Beaujeu, Paris, Les Belles Lettres, 1951, p. 52.

Pline ne semble pas avoir donné de titre spécifique à ce premier livre. Notons cependant que, dans le ms. Paris, BnF, lat. 6803 (milieu du xiiie siècle), il est appelé elenchus : « Gaii Plinii Secundi, incipit historiarum mundi elencos, librorum omnium XXXVII liber unus qui primus » (fol. 2r). L’énumération des têtes de chapitres de chaque livre est ensuite introduite par une rubrique du type suivant : « Libro secundo continetur ».

Pline l’Ancien, Histoire naturelle, Livre I, Préface, 33, op. cit., p. 56-57. Reprenant le lieu commun qu’emploie Jean (et tous ceux qui, comme lui, justifient ces outils que sont tables des matières, index et catalogues raisonnés), l’éditeur de ce premier livre affirme qu’il « a paru nécessaire de faire précéder cette nouvelle édition de l’Histoire Naturelle de l’Index que l’auteur a lui-même placé en tête de son ouvrage pour faciliter les recherches des lecteurs et leur épargner toute perte de temps. Il aurait été paradoxal que le Livre I ne parût pas dans les premiers, comme cela s’est toujours fait, et surtout gênant de devoir attendre la parution des 36 autres livres pour avoir un aperçu d’ensemble sur l’œuvre monumentale de Pline l’Ancien » (p. 43).

O. Weijers, « Les index au Moyen Âge sont-ils un genre littéraire ? », op. cit., p. 15.

Ibid., p. 15-16.

Sur les index et les divers outils de recherche au xiiie siècle, cf. M. . B. Parkes, « The Influence of the Concepts of Ordinatio and Compilatio, on the Development of the Book », Medieval Learning and Literature. Essays Presented to R. W. Hunt, éd. J. J. Alexander et M. T. Gibson, Oxford, Clarendon Press, 1976, p. 115‑141 ; R. H. Rouse, « La diffusion en Occident au xiiie siècle des outils de travail facilitant l’accès aux textes autoritatifs », Revue des Études Islamiques, 44, 1976, p. 115-47, repris avec retouches sous le titre « L’évolution des attitudes envers l’autorité écrite : le développement des instruments de travail au xiiie siècle », Culture et travail intellectuel dans l’Occident médiéval, éd. G. Hasenohr et J. Longère, Paris, 1981, p. 115-144 [« The Development of Research Tools in the Thirteenth Century », Authentic Witnesses, op. cit., p. 221-255] ; M. A. et R. H. Rouse, « La naissance des index », Histoire de l’édition française, t. I, Le livre conquérant. Du Moyen Âge au milieu du xviie siècle, s.l., Promodis, 1982, p. 77-85 ; Eidem, « Statim invenire : Schools, Preachers, and the New Attitudes to the Page », Renaissance and Renewal in the Twelfth Century, éd. R. L. Benson, G. Constable, Oxford, Clarendon Press, 1982, p. 201-225 ; O. Weijers, Dictionnaires et répertoires au moyen âge, op. cit., (en particulier p. 99-119 pour les index) ; Eadem, « Les index au Moyen Âge sont-ils un genre littéraire ? », op. cit. ; M. B. Parkes, « Folia librorum quaerere : Medieval Experience of the Problem of Hypertext and the Index », Fabula in tabula, op. cit., p. 23-41.

R. H. Rouse et M. A. Rouse, « Biblical Distinctions in the Thirteenth Century », Archives d’histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age, 41, 1974, p. 27-37 ; L.-J. Bataillon, « Intermédiaires entre les traités de morale pratique et les sermons : les distinctiones bibliques alphabétiques », Les Genres littéraires dans les sources théologiques et philosophiques médiévales. Définition, critique et exploitation, éd. R. Bultot, Louvain-la-Neuve, Institut d’Études Médiévales, 1982, p. 213-226 ; O. Weijers, Dictionnaires et répertoires au moyen âge, op. cit., p. 119-126.

R. H. Rouse et M. A. Rouse, « The Verbal Concordance to the Scriptures », Archivum Fratrum Praedicatorum, 44, 1974, p. 5-30 ; Eidem, « Concordances et index », Mises en page et mise en texte du livre manuscrit, éd. H.-J. Martin et J. Vézin, s.l., Promodis, 1990, p. 219-228 ; O. Weijers, Dictionnaires et répertoires au moyen âge, op. cit., p. 126-133. Voir aussi S. H. Thomson, « Grosseteste’s Topical Concordance of the Bible and the Fathers », Speculum, 9, 1934, p. 139-144.

A. P. Callus, « The Tabulae Super Originalia Patrum of Robert Kilwardby, O.P. », Studia medievalia in honorem R. J. Martin, Bruges, 1948, p. 243-270 ; Idem, « New manuscripts of Kilwardby’s Tabulae super Originalia Patrum », Dominican Studies, 2, 1949, p. 38-45 ; Idem, « The Contribution to the Study of the Father made by the Thirteenth Century Oxford Schools », Journal of Ecclesiastical History, 5, 1954, p. 139-48 ; M. M. Mulchahey, « The Dominican Order and the Development of Reference Tools in the Thirteenth Century. A Contribution Revisited », Florilegium Mediaevale. Études offertes à Jacqueline Hamesse à l’occasion de son éméritat, éd. J. Meirinhos et O. Weijers, Louvain-la-Neuve, FIDEM, 2009, p. 392-417 (p. 415-416).

O. Weijers, « Les index au Moyen Âge sont-ils un genre littéraire ? », op. cit., p. 20.

Sur l’organisation du savoir aux xiie et xiiie siècles, cf. le troisième livre du Didascalicon de Hugues de Saint-Victor († 1140) et, parmi les nombreuses études sur le sujet, R. McKeon, « The Organization of Sciences and the Relations of Cultures in the Twelfth and Thirteenth Century », The Cultural Context of Medieval Learning, éd. J. E. Murdoch et E. D. Sylla, Dordrecht/Boston, Springer, 1975, p. 151-92 ; Gilbert Dahan, « Les classifications du savoir aux xiie et xiiie siècles », L’Enseignement philosophique, 40/4, 1990, p. 5-27.

L. Delisle, « Bibliothèque de la Sorbonne. xiiie et xive siècle », op. cit., p. 86-87.

BnF, NAL 99, p. 249 ; L. Delisle, « Répertoire méthodique de la grande librairie », op. cit., p. 80.

BnF, NAL, 99, p. 241-242 ; L. Delisle, « Inventaire de la grande librairie », op. cit., p. 77.

BnF, NAL, 99, p. 256-257 ; L. Delisle, « Répertoire méthodique de la grande librairie », op. cit., p. 84.

BnF, NAL, 99, p. 242 ; L. Delisle, « Inventaire de la grande librairie », op. cit., p. 77.

C’est ainsi qu’apparaît ce recueil dans la description des différents manuscrits de la libraria communis que propose P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, t. I, op. cit., p. 272.

Notons toutefois que le terme de « Tabula » a été introduit en tête de la liste des œuvres contenues dans ce manuscrit à une date plus tardive. Sur les manuscrits et la main de Pierre de Limoges (qui légua plus de 120 manuscrits au collège de Sorbonne), cf. M. Mabille, « Pierre de Limoges, copiste de manuscrits », Scriptorium, 24, 1970, p. 45-47 ; Eadem, « Pierre de Limoges et ses méthodes de travail », Hommages à André Boutemy, éd. G. Cambier, Bruxelles, Collection Latomus, 1976, p. 244-251 ; L.-J. Bataillon, « Graphie et ponctuation chez quelques maîtres universitaires du xiiie siècle », Grafia e interpunzione del latino nel medioevo, éd. A. Maieru, Rome, Dell’Ateneo, 1987, p. 153-160 (p. 158-159 et Tav. 7) ; Idem, « Comptes de Pierre de Limoges pour la copie de livres », La Production du livre universitaire au Moyen Âge. Exemplar et pecia, éd. L.-J. Bataillon, B. G. Guyot, R. H. Rouse, Paris, CNRS, 1988, p. 265-273 ; A. Soler, « Ramon Llull and Peter of Limoges », Traditio, 48, 1993, p. 93-105.

BnF, NAL, 99, p. 201 ; L. Delisle, « Catalogue général de l’année 1338 », op. cit., p. 63.

« 18. Priscianus major, ex legato magistri Aldenulphi, prepositi Sancti Odomar. Incipit in 2° fol. p. [vacat] » (L. Delisle, « Catalogue général de l’année 1338 », op. cit., p. 55).

Il ne comprend aucune marque visible faisant écho aux catalogues de cette bibliothèque et son ex-libris est très peu lisible (fol. 55v). Cf. L. Delisle, « Inventaire des manuscrits latins de la Sorbonne, conservés à la Bibliothèque impériale sous les numéros 15176-16718 du fonds latin », Bibliothèque de l’école des chartes, 31, 1870, p. 1-50 et 135-161 (p. 48).

BnF, NAL 99, p. 249 ; L. Delisle, « Répertoire méthodique de la grande librairie », op. cit., p. 80 ; G. Fournier, « Listes, énumération, inventaires. Les sources médiévales et modernes de la bibliothèque du collège de Sorbonne », op. cit., p. 192.

À noter toutefois que les mss. BnF, lat. 16666 (xiie siècle) et lat. 166667 (xiiie siècle) contiennent tous deux un exemplaire complet des Institutions grammaticales de Priscien (L. Delisle, « Inventaire des manuscrits latins de la Sorbonne, conservés à la Bibliothèque impériale », op. cit., p. 157).

Outre les études citées ci-dessus, cf. C. Lucken, « La Biblionomia de Richard de Fournival : un programme d’enseignement par le livre. Le cas du trivium », Les Débuts de l’enseignement universitaire à Paris (1200-1245 environ), éd. O. Weijers et J. Verger, Turnhout, Brepols, 2013, p. 89-125.

L. Delisle (éd.), « La Biblionomia de Richard de Fournival », op. cit., p. 521.

Ibid., p. 524 (ma traduction).

M. Carruthers, The Book of Memory. A Study of Memory in Medieval Culture, Cambridge, CUP, 1990, en particulier p. 100-121 pour ce qui concerne les procédés d’indexation.

Cicéron, De l’orateur, II, lxxxvi, 354, éd. et trad. E. Courbaud, Paris, Les Belles Lettres, 1928, p. 154.

Mises en page et mise en texte du livre manuscrit, op. cit.

Dom J. Leclercq, L’Amour des lettres et le désir de Dieu. Initiation aux auteurs monastiques du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1956, 19903, p. 72. Pour une synthèse sur la lecture au Moyen Âge, cf. A. Petrucci, « Lire au Moyen Âge », Mélanges de l’Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes, 96/2, 1984, p. 603-616 (en particulier p. 608-611).

Ibid.

Règle de saint Benoît, 48, 15-16, Règles des moines. Pacôme. Augustin. Benoît. François d’Assise. Carmel, Paris, Seuil, 1982, p. 113. Cf. A. de Vogüé, « La place des livres dans les plus anciennes règles monastiques, iveviie siècles », Revue Mabillon, 16 (77), 2005, p. 99-112.

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