La question du jour. Guerre à Gaza : redoutez-vous une propagation des tensions sur les campus

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À Paris, plusieurs centaines d’étudiants du site de Tolbiac de l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne se sont retrouvés en assemblée générale mardi pour appeler à la mobilisation pour la cause palestinienne, selon le syndicat Le Poing levé.

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Dans l’après-midi, derrière les grilles de l’entrée principale, auxquelles étaient accrochés des drapeaux palestiniens, des dizaines d’entre eux étaient encore présents à l’intérieur, chantant  c’est un génocide et pas une guerre .

 On est là en soutien au peuple de Palestine qui est opprimé et contre la répression qui est menée contre les voix de la paix , selon Staine Dezettre, étudiant en première année de philo à Tolbiac.

L’université a indiqué avoir fermé administrativement le site, les cours en présentiel ont donc été annulés.  Le site est fermé mais les étudiants n’y sont pas bloqués, ils peuvent en sortir , selon cette source. Les derniers manifestants sont sortis, dans le calme, vers 17 heures.

Actions en régions

La mobilisation sur les campus français, qui a réellement démarré la semaine dernière, fait écho aux contestations agitant de prestigieuses universités américaines, dont Columbia dont un bâtiment a été occupé, provoquant un vif débat politique outre-atlantique.

Quelques jours après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris, avec intervention des forces de l’ordre, la police est aussi intervenue lundi à la Sorbonne pour évacuer des militants qui avaient installé des tentes à l’intérieur de l’université parisienne.

En début de semaine, les actions de mobilisation restaient toutefois peu nombreuses dans les 74 universités, malgré l’appel de syndicats étudiants, comme l’Unef ou l’Union étudiante, à  intensifier la mobilisation sur les lieux d’études .

En dehors de Paris, la police a délogé mardi des militants pro-palestiniens qui bloquaient depuis la veille le département des études politiques de l’Université Jean-Monnet de Saint-Etienne.

Manifestation, sit-in, minute de silence : des petits rassemblements ont eu lieu sur les campus de Sciences Po de Lyon, Grenoble et Dijon.

À Rennes, une dizaine d’étudiants pro-palestiniens bloquaient pacifiquement le bâtiment de Science Po Rennes depuis mardi matin.

Alertes contre une « répression »

Accusée par l’exécutif et les oppositions de droite de souffler sur les braises de la contestation, LFI a  salué  le fait que  la jeunesse étudiante se mette en mouvement sur ce sujet , par la voix de son coordinateur Manuel Bompard.

 Pour l’instant, nous trouvons que ce sont des manifestations qui sont exemplaires, qui se déroulent dans le calme et qui permettent de porter cette parole indispensable de la paix , a-t-il dit à la presse.

À Sciences Po Reims, un rassemblement avait lieu mardi après-midi. Une délégation de cette école doit se rendre à Sciences Po Paris jeudi pour participer au débat interne promis par la direction à ses étudiants mobilisés.

La direction de Sciences Po Paris a confirmé la tenue jeudi matin de ce débat, ouvert exclusivement aux étudiants et salariés.

La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, plusieurs fois interpellée à l’Assemblée et au Sénat sur la situation de cette école, a souligné qu’elle serait très  vigilante  et  ferme .

L’État  ne coupera pas sa subvention  à l’établissement (75 millions d’euros), a-t-elle précisé sur France 2 au lendemain de l’annonce de la  suspension  des financements de la région Île-de-France (1 m EUR).

L’administrateur provisoire de Sciences Po, Jean Bassères, a  regretté  dans le Monde cette décision de Valérie Pécresse (LR).

En réaction aux interventions policières à Sciences Po et à la Sorbonne, des syndicats de l’enseignement supérieur et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ont alerté sur la  répression  des mobilisations étudiantes pro-Gaza et la restriction de la liberté d’expression dans les universités françaises.

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