Evann Gorel : « Depuis tout jeune, je suis intéressé par la politique et je mène des réflexions sur la démocratie en France. J’ai une passion pour ce pays, j’aurais d’ailleurs aimé être militaire. Mais je n’aurais pas été bon pour me plier aux ordres ! J’ai occupé des fonctions qui m’ont permis de mener des actions à l’échelle régionale. En 2020-2022, j’ai intégré la commission art et culture du Conseil régional des Jeunes de Bretagne. J’étais chargé de créer une cartographie collaborative sur le patrimoine et le matrimoine breton, et sa transmission. J’avais à cœur de mettre en avant de jeunes artistes ».
Vous vous êtes justement dirigé vers des études supérieures artistiques et non politiques. Pourquoi ce choix ?
« Selon moi, la politique ne s’apprend pas pendant des études : ça se vit. C’est avant tout être à l’écoute des autres. Je suis un cursus de théâtre et cinéma audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle, à Paris. J’apprends la politique par le théâtre, qui nourrit ma réflexion. C’est aussi une manière de trancher avec le milieu élitiste de la politique, qui laisse croire que cela n’est réservé qu’à une partie de la population ».
Pourquoi avoir choisi les élections européennes pour vous lancer ?
« Ces élections m’ont toujours fait rêver. L’Europe porte des valeurs de paix qui me sont chères. C’est aussi une logique à mon envie de découvrir le monde par le prisme de l’Europe. J’ai attendu d’être en âge pour me présenter et je pense que ces élections sont à ma portée. Je suis aussi intéressé par les municipales, j’ai beaucoup d’idées pour Châteaulin. À plus long terme, je vise l’élection présidentielle de 2027 ».
Quelles sont les valeurs de votre parti ?
« Mon parti, appelé La Ligne, est apolitique. Ce programme ambitieux a pour vocation d’arrêter de tourner en rond, de ne plus regarder en arrière et d’avancer. C’est la symbolique de cette ligne, qui marque une coupure entre l’ancienne génération et la nouvelle. Parmi les thématiques motrices, figurent la lutte contre l’extrême droite en Europe, l’avenir du numérique, l’environnement et l’immatérialité de l’Europe, c’est-à-dire valoriser son existence au travers de l’art et de la culture ».
À qui vous adressez-vous ?
« À tout le monde. Ma liste électorale est composée, pour le moment, d’une quinzaine de personnes issues de tous bords politiques. Mais à l’évidence, mon message est adressé aux jeunes qui ne sont pas représentés aujourd’hui. Je ne veux plus que l’ancienne génération parle à notre place. Je me place également en représentant des Outre-Mer et des jeunes des quartiers populaires et des campagnes, à qui on ne donne pas la parole ».
Si vous deviez mettre une mesure en avant, ce serait laquelle ?
« J’ai pour projet de bâtir, d’encadrer et de définir la société numérique. Cela passe, par exemple, par la création d’une carte d’identité virtuelle, pour en finir avec l’impunité de certaines personnes sur les réseaux sociaux. Ce sujet, qui fait pourtant partie de notre vie quotidienne, n’apparaît nulle part ».
Pratique
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