Le dévoilement du parcours de la flamme olympique et ces 64 régions traversées, est enfin connue et a fait écho dans un lieu emblématique du savoir et de la culture, l’amphithéâtre de la Sorbonne à Paris.
La flamme de Paris 2024 traversera 400 villes, 65 villes étapes, 100 sites emblématiques, 5 départements d’Outre-mer (la Guyane (le 9 juin), la Réunion (le 12 juin), la Polynésie française (le 13 juin), la Guadeloupe (le 15 juin) et la Martinique (le 17 juin) qui accueilleront la flamme pour 68 jours de relais dans toute la France, du 8 mai au 26 juillet.
Le vendredi 23 juin 2023, le président du COJOP, Tony Estanguet, a levé le voile sur le parcours de la flamme olympique de Paris 2024 qui quittera la Grèce le 27 avril 2024 pour traverser la mer méditerranée et rejoindre le port de Marseille le 8 mai 2024 au bord de Bélem, le trois mâts classé au titre de monuments historiques, la plus ancienne ville de France.
» C’est ici à la Sorbonne, le 23 juin 1894, que la renaissance des Jeux Olympiques a été acquise. Grâce à un homme, Pierre de Coubertin « . Par ces mots, le président du COJOP, Tony Estanguet a débuté son discours d’ouverture.
Une flamme qui nous inspire et nous fait rêver à chaque ouverture des Jeux Olympiques.
Le 8 mai 2024, Marseille sera la première porte d’entrée de la flamme olympique de Paris 2024 avant de rejoindre Brest, le 07 juin, pour s’embarquer sur le maxi trimaran, Banque Populaire XI piloté par le marin chevronné, Armel le Cléac’h , pour le relais des Océans pour rejoindre la Guadeloupe (le 15 juin) et la Martinique (le 17 juin) et le retour du relais en hexagone à Nice (le 18 juin) pour continuer son péril de traverser des grandes villes françaises, des endroits pittoresques, historiques, symboliques, emblématiques de l’histoire et de la culture nationale.
L’acceptation du passage de la flamme olympique dans chaque département est au prix d’un billet de 180 000 Euros pour la recevoir.
Jusqu’au final en Seine Saint Denis et à Paris le vendredi 26 juillet 2024, le jour de la cérémonie d’ouverture des jeux de Paris 2024, sur la seine, du pont d’Austerlitz au pont de Iéna. Elle aura parcouru plus de 12 000 kilomètres, porteurs par 10 000 éclaireurs par ce long péril de plus de 2 mois. Un relais qui doit être spectaculaire, sportif et national.
Dans moins d’un an, à travers du parcours des éclaireurs –relayeurs de la flamme olympique, c’est la Guadeloupe et ses champions qui seront reconnus et célébrés. Le pays se prépare à vivre un moment historique, exceptionnel et inoubliable. Le territoire pourra mettre en avant ses paysages, sa richesse culturelle, ses femmes et ses hommes, ses sportifs, sa destination déjà plébiscitée et incontournable du monde touristique. Une flamme pour illuminer les talents, les passions et tout le territoire guadeloupéen.
La flamme ira visiter des lieux historiques tels que le stade Félix Eboué à Basse Terre, le Mémorial Acte, les marches des esclaves à Petit Canal, les musée Edgard Clerc au Moule, le creuset du sport guadeloupéen, le CREPS qui est labélisé » Terre des Jeux » centre de préparations Olympique de Paris 2024. La grande fête qui se déroulera dans la ville étape de Baie Mahault, le poumon économique du pays, sera un moment fort, festive, conviviale, culturelle et sportive.
Ils ont dit
Camille Élisabeth, responsable de la commission sport santé bien être de la région Guadeloupe qui a participé au dévoilement du parcours de la flamme olympique à Paris : » c’est une reconnaissance de tout ce que la Guadeloupe a donné aux sports français à travers les jeux olympiques. Depuis 1936 la Guadeloupe est présent aux jeux olympiques avec Maurice Carlton. Notre petite pointe de déception ce que la flamme ne pourra pas faire le tour de la Guadeloupe et aller dans les iles du sud, Marie Galante, la Désirade et les Saintes. Nous voulons mettre en avant un certain nombre d’atout de la Guadeloupe, le paysage naturel, l’histoire, les hauts lieux sportifs. Je pense que tous les guadeloupéens seront satisfaits d’avoir l’occasion de recevoir la flamme « .
Pascal Gentil, chargé de mission des jeux Olympiques et paralympiques chez ADP : » Aujourd’hui est un jour très particulier. Cette flamme va partir d’Olympie. Elle va faire le tour de la France. Elle va partir en Outre-mer. Nous sentons monter cette ferveur autour des jeux olympiques. Je suis très fière de voir la flamme partir en bateau pour les Antilles. C’est un symbole fort de la part de Paris 2024. Ça va être des jeux fantastiques. Paris est magique et Paris attire le monde « .
Erwan Lecléa’ch, skipper du Maxi banque Populaire, : » je suis très heureux de faire ce trait d’union entre l’hexagone et les Antilles. Le choix va être complique car on va être limité à sept personnes à bord. Ça reste un géant des mers reste on a besoin de maitriser le bateau et assurer la sécurité. Nous partirons le 7 juin en soirée de Brest et il faudra qu’on soit le 15 juin avant huit heures du matin à Pointe à Pitre et vingt-quatre heures après, on amènera la flamme à Fort de France. Ce sera à nous de gérer avec la météo, les aléas pour être au rendez-vous. Ça va être une belle fête en Bretagne et une grande fête en arrivant là-bas.
Tony Estanguet, président du COJOP : » C’est une énorme satisfaction pour nous. C’est un programme sur lequel nous travaillons depuis longtemps. On avait envie de donner cette possibilité à un maximum de français de vivre ce moment assez symbolique et magique du relais de la flamme. C’était une ouverture à tous les territoires qui le souhaité. Nous sommes à 64 territoires avec cinq départements d’Outre-mer qui sont pour nous aussi très importants. Nous avons envie de montrer toute la diversité, l’Outre-mer, l’hexagone, la montagne, la mer, les océans, le monde rural, les grandes villes. C’est un symbole fort pour nous. On veut que ce parcours soit spectaculaire, national et sportif. Un relais de la flamme qui célèbre le sport avec des athlètes nombreux pour célébrer ce moment-là « .
Harry Mephon, sociologue des sports et ancien sportif de haut niveau : » c’est une fierté, une reconnaissance de voir célébrer cette terre de champion qu’est la Guadeloupe. Ce sera aussi un moment pour pouvoir rendre hommage à toutes ses femmes et tous ses hommes qui ont fait honneur à la France et qui se sont investie dans l’olympisme guadeloupéen sur le plan olympique et paralympique. Mais tout cela est très fort. Jamais j’aurai pu penser le voir. Ce quelque chose que je n’aurai jamais penser de ma vie pouvoir faire. Au-delà de cette émotion, c’est une grande responsabilité pour réussir l’évènement au niveau de la collectivité régionale et porté aussi au niveau de la population un ensemble des faits. Il y a réellement des enjeux importants, beaucoup des responsabilités et une célébration qui doit remettre en place et refaire comprendre ce qui est la Guadeloupe entant que terre des champions « .
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