Un parcours riche et varié, mais avec l’art en fil directeur : Ophélie Sureau de La Chapelle-la-Reine (Seine-et-Marne) a toujours voulu transmettre son amour des arts plastiques. Après ses études d’art à la Sorbonne, elle s’épanouit dans une galerie d’art contemporain, avec de donner ses premiers cours dans des associations, puis d’entrer dans l’Éducation nationale en 2014.
Une vraie vocation : « j’ai toujours aimé enseigner et transmettre. J’ai été professeur d’arts plastiques dans plusieurs collèges, et j’ai adoré travailler auprès d’élèves en difficulté ».
Une passion qu’elle sait transmettre, à tel point qu’il n’est pas rare que certains de ses élèves réclament des cours supplémentaires, « même quand ils n’avaient pas cours ! Je n’ai jamais mis de notes, je fonctionnais en compétences acquises ».
Jeune maman, elle décide de prendre du recul pour s’occuper de ses enfants, mais l’idée de créer une box dédiée à l’art fait son chemin : « Je me sentais légitime sur l’apprentissage de l’art, mais je ne m’y connaissais pas du tout en création d’entreprise ». Elle suit alors une formation intensive en ligne, monte son business plan, sollicite une aide de France Initiatives.
C’est décidé, « Ma box d’Art » verra le jour en juin prochain. Une aventure qui la passionne : « Je travaille sans cesse sur mon projet, je découvre plein de facettes du métier d’entrepreneure, et j’adore ça. J’avais besoin de trouver un projet qui ait tout son sens pour moi ».
Sur 10 enfants, on aura 10 propositions différentes
Avec sa box, Ophélie propose aux jeunes artistes, à partir de 7 ans, de recevoir chez eux tous les mois une jolie boîte, avec à l’intérieur des fiches d’histoire de l’art, des activités d’arts plastiques expliquées, et tout le matériel nécessaire : « Chaque mois, j’explique le travail d’un artiste, son mouvement, et je propose trois activités créatives, dont une avec des matériaux de récupération ! J’ai étudié ce qui se fait ailleurs, ce sera la seule box intégrant l’histoire de l’art et des activités en même temps ».
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Bref, de quoi apprendre et laisser s’exprimer la créativité des enfants. Et Ophélie ne manque pas d’idées, avec plus tard des box à thème, comme les vacances, ou la méthode Montessori pour laquelle elle compte bien se former : « Je vais aussi me rapprocher de psychomotriciens pour adapter des box aux personnes en situation de handicap ».
La première box explorera le monde de Picasso et du cubisme, avec cette volonté de « laisser libre le créatif. Sur dix enfants, on aura dix propositions différentes ».
Pour que sa petite entreprise soit rentable, Ophélie devra en vendre 60 par mois, au prix de 29 euros. Elle va travailler avec le collège de La Chapelle-la-Reine, et compte bien faire entrer ses box dans les écoles. Avant cela, elle va lancer une campagne de financement participatif sur Ulule, et poster régulièrement sur Instagram du contenu, dont les déjà réputés « Coucou mercredi », où elle propose une activité créative à faire avec son enfant chaque semaine.
Infos sur Instagram et Facebook : « Mabox.dart »
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