Non, la Russie n’a pas attaqué l’Université de Paris 8 et la bibliothèque de la Sorbonne. Seulement un jeune adulte français, seul sur le web !
Il se fait appeler Yannox, ou YannoxRapeu, un jeune internaute qui prétend depuis quelques jours être pro-russe et ne pas aimer l’Ukraine. En observant ses réseaux sociaux, il est assez facile de constater qu’il cherche simplement à attirer l’attention, peut-être celle de ses amis. Ses convictions politiques sont très limitées. Deux petits messages liés à la terrible guerre russo-ukrainienne ont été découverts sur son Twitter, Discord, etc. Ces messages sont noyés au milieu de centaines de photos et de vidéos typiques d’un adolescent qui vient d’entrer dans le monde des adultes. En somme, rien qui en fasse un membre dangereux d’une soi-disant cinquième colonne russe que cet amateur de manga ! Sauf que devant la justice, il pourrait avoir des ennuis sérieux.
Après avoir laissé deux messages différents sur le site de l’université Paris 8, les 20 et 21 mai, ce pirate a ensuite pris pour cible un espace web de la Bibliothèque de la Sorbonne le 22 mai, en fin d’après-midi. Il continue sur la même lancée. Le week-end à Paris 8, il a écrit « Vive la France et la Russie » ; puis, le lundi 22 mai, il a affiché « On vous baise les golems« .
Il s’agit là d’une simple opération de deface (modification d’un site web) digne d’une cyberattaque des années 90. En résumé, il s’agit d’un individu qui cherche à attirer l’attention sur lui et ses différentes activités, telles que la vente de « proxies/VPN » ou d’attaques DDoS (Stresser).
Il est important de noter que aucun groupe de pirates informatiques se prétendant hacktivistes pro-russes n’a revendiqué ces modifications. Certaines « teams » Ukrainiennes ou Russes contactées par ZATAZ n’avaient même pas entendu parler de cette affaire !
Si ce n’est pas toi, ça sera tes parents !
Que dit la loi ? En France, un pirate informatique qui modifie le site web d’une université fait face à des poursuites légales et peut être soumis à des sanctions pénales. Les actes de piratage informatique sont considérés comme des délits et sont réprimés par la loi. Les principales lois qui s’appliquent en matière de piratage informatique en France sont la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) et le Code pénal. Selon ces textes, les pirates informatiques peuvent être accusés de plusieurs infractions, notamment :
L’accès et le maintien frauduleux dans un système informatique : Cela concerne le fait d’entrer illégalement dans un système informatique sans autorisation ou de s’y maintenir contre la volonté du propriétaire.
La modification frauduleuse de données : Il s’agit de la modification non autorisée des données contenues dans un système informatique, comme le cas de la modification d’un site web.
L’entrave au fonctionnement d’un système informatique : Cela englobe les actions visant à perturber ou à entraver le fonctionnement normal d’un système informatique, telles que les attaques DDoS (Déni de Service).
Les sanctions pour ces infractions peuvent varier en fonction de la gravité des actes commis. Elles peuvent aller jusqu’à plusieurs années de prison et des amendes financières importantes. Amendes qui pourraient être le cas du jeune pirate. Ses parents apprécieront… ou pas !
Pendant ce temps, les hacktivistes pirates pro-Poutine se sont attaqués, à coups de DDoS, à plusieurs banques et assurances françaises, dont AXA.
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