Défense
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Dans son discours sur l’Europe à la Sorbonne, jeudi, le Président français a estimé que face à des «adversaires désinhibés», l’Union devait être capable de «défendre ce qui lui est cher».
Qu’il paraît loin le temps où, en août 2019, Emmanuel Macron plaidait pour un rapprochement entre l’Union européenne et la Russie, appelant à retrouver la «confiance» dans un ordre international en «recomposition». Et celui où, lors d’une conférence sur la défense aérienne de l’Europe en juin 2023, il accusait le projet de bouclier antimissile européen porté par Berlin de «préparer les problèmes de demain». Mais depuis, «les règles du jeu ont changé». La Russie a envahi l’Ukraine, et l’Iran a brisé un tabou le 13 avril en lançant des centaines de drones et de missiles sur une puissance nucléaire, Israël. «Les événements les plus récents ont démontré l’importance des défenses antimissiles, des capacités de frappe dans la profondeur face à des adversaires désinhibés. L’Europe doit savoir défendre ce qui lui est cher avec ses alliés à chaque fois qu’ils sont prêts à le faire et seule si c’est nécessaire. Est-ce que, pour ça, il nous faut un bouclier antimissile, peut-être ?» a lancé le président et chef des armées français lors de son discours
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