Articles avec le tag ‘Campus Condorcet - Paris Aubervilliers’

450 millions d’euros pour le nouveau campus Condorcet - Paris Aubervilliers, cité des Humanités et Sciences Sociales (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, EHESS, EPHE, ENC, CNRS,…)

3 septembre2009

“Valérie Pécresse a annoncé l’enveloppe du plan campus pour le projet Condorcet-Paris-Aubervilliers, le 3 septembre 2009. Une dotation de 450 millions d’euros sera placée pour financer les futurs loyers des partenariats public-privé (PPP). Le projet rassemble Paris 1, Paris 8, Paris 13, l’EHESS, l’EPHE, l’Ecole nationale des Chartes, l’INED et le CNRS.

Le projet est de constituer une « cité des humanités et des sciences sociales » aux portes de Paris. La ministre a souligné le « malaise » des sciences humaines et sociales et indiqué avoir lancé, la veille, le conseil des sciences humaines et sociales chargé de lui faire des propositions dans l’année à venir.”

Source: EducPros, 03/09/09

Vidéo de présentation du Campus Condorcet - Paris Aubervilliers, future vitrine française des Sciences Humaines et Sociales

19 avril2009

Le Président de l’EPHE vous présente le Campus Condorcet - Paris Aubervilliers qui rassemble les références françaises en Sciences Humaines et Sociales (trois universités, trois écoles, un institut et le CNRS).

Vidéo: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid24161/operation-campus-presentation-du-projet-de-condorcet-paris-aubervilliers.html

- l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, leader français de la Recherche et de l’Enseignement en Sciences Humaines et Sociales et parmi les 100 meilleures universités dans le monde en SHS,

- les Universités Paris 8 et Paris 13 qui gèrent la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) Paris-Nord qui a pour axes de recherche: “Industries de la Culture et Arts” et “Santé et Société”,

- l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), l’Ecole Nationale des Chartes (ENC) et l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE),

- l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).

Le Président de Dauphine sur les stratégies d’alliance à Paris dans le cadre du dernier round de l’Opération Campus

19 avril2009

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avait déjà sélectionné dans le cadre de l’Opération Campus 9 projets: Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier, Strasbourg, Toulouse et bien entendu, le Campus Condorcet Paris-Aubervilliers (notamment porté par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’EHESS, l’EPHE et l’ENC) pour les Sciences Humaines et Sociales et le Plateau de Saclay pour les Sciences (incluant plusieurs Grandes Ecoles d’Ingénieurs, comme Polytechnique, Centrale et les Mines, associées à l’Université Paris 11 Orsay).

La 10ème place de l’Opération Campus fut alors réservée pour un projet Paris intra-muros après un audit immobilier et financier. Deux alliances se sont créées à Paris: le PRES Université Paris-Cité (ex Campus Universitaire Paris Centre) avec notamment Paris 5 Descartes, Paris 7 Diderot et Sciences Po mais sans Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui participe déjà au Campus Condorcet et ne peut participer à plus d’un projet dans le cadre de l’Opération Campus (quid de l’avenir du projet de PRES Paris Centre Universités qui rassemblait Paris 1, Paris 5 et Paris 7 au sein d’une même structure?) et le PRES Paris-Sorbonne (ex Paris Campus Quartier Latin) avec notamment Paris 2 Panthéon-Assas, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, Paris 4 Paris-Sorbonne et Paris 6 Pierre et Marie Curie. Mais Paris 3 Sorbonne-Nouvelle a finalement quitté cette alliance pour rejoindre Paris-Cité. Et Louis Vogel, président de Paris 2, avait l’air de s’en réjouir… :-) Mais l’autre question qui se pose: quid de l’avenir de l’Alliance Paris Universitas qui rassemblait Paris 2, Paris 3, Paris 4, Paris 6, Dauphine, l’ENS et l’EHESS et dont les membres ont déposé pas moins de quatre dossiers différents?!

Dauphine, de plus en plus isolée des grands projets parisiens, s’agace et le fait savoir via son président dans une interview pour EducPros en février (”Il faut arrêter avec les guerres picrocholines de Paris intra-muros et se placer du point de vue du Grand Paris”) puis plus récemment, met à nu sur son blog la stratégie de Paris 2 et Paris 6. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas tendre avec ses (ex?) partenaires de Paris Universitas… Ou peut-être est-il seulement réaliste? ;-)

Extraits:

” Deux alliances ont émergé à Paris.

Celle qui associe P5, P7 et Sciences Po a déposé un document prévoyant la création d’un seul Etablissement public habilité à gérer le devenir immobilier de cet ensemble.

L’autre Alliance, dite Paris Universitas, a rejeté la proposition de Dauphine de constituer un seul établissement public rassemblant toutes les composantes. Et pas moins de 4 lettres d’intention ont été déposées de la part des membres de Paris-Universitas :

- un document porté par P6 et P2, et associant P4 ;

- un document à l’initiative de l’ENS Ulm associant plusieurs grandes écoles de la Montagne Sainte-Geneviève ;

- une lettre de l’EHESS et de l’EPHE pour le site Condorcet, porte d’Auberviliiers ;

- une lettre d’intention de Dauphine.

Chacun proteste de sa vertu et jure que l’Alliance Paris-Universitas n’est pas atteinte par cette multiplicité de projets. Pourquoi nier que cette dispersion a valeur de bilan ? Un projet commun se construit sur la base de l’égalité des partenaires et d’une gouvernance partagée. A défaut, les considérants tactiques prévalent sur l’ambition stratégique.

Dans ce jeu désintégrateur, la centrifugeuse continue de tourner et l’inconnue ne porte pas sur la rupture programmée entre P2 et P6, mais sur sa date : après la perception des crédits campus (éventuels) et après la récupération de la marque Sorbonne bien sûr. Cela prendra donc quelques mois.

 

Le blog de Laurent Batsch, Président de Paris-Dauphine : http://www.laurentbatsch.com/

Interview de Laurent Batsch par EducPros: http://www.educpros.fr/detail-article/h/bbf4fe4035/a/laurent-batsch-president-de-dauphine-il-faut-arreter-avec-les-guerres-picrocholines-de-paris.html

Site de l’Alliance Paris Universitas: http://www.paris-universitas.fr/

Site du projet de PRES Paris Centre Universités: http://www.pariscentreuniversites.fr/

3 décisions historiques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne: Maintien ferme de sa présence dans les centres qui fondent son identité, le Panthéon et la Sorbonne (3/3)

18 février2009

Extrait du communiqué de Paris 1:

 

Paris 1 au Campus Condorcet constituera un axe majeur de la politique de Paris 1.

Au terme de la réalisation du projet dans son actuelle programmation, Condorcet accueillera 6 400

étudiants de Paris 1, pour 11 000 sur les sites du quartier latin, 11 200 sur les sites du 13ème

arrondissement : il représentera donc l’un des trois espaces principaux de déploiement des activités

de l’université, le second même en termes de recherche derrière les sites du quartier latin.

Comme l’indique le projet d’établissement déposé le 15 octobre 2008, « L’appartenance au centre

de Paris est, comme il a été rappelé plus haut, constitutive de l’identité de l’université. Au-delà

d’une constance de localisation de ses publics et de ses activités, cette appartenance commande les

partenariats et les collaborations de Paris 1 autour de la Sorbonne ou encore du pôle documentaire

du Quartier latin ».

À ce titre, l’université ne saurait voir sa participation au campus Condorcet justifier une mise en

cause de sa présence en Sorbonne dans le maintien d’un équilibre, en termes de surfaces comme de

visibilité des implantations avec les autres universités partageant dans leur appellation l’identité

d’université de la Sorbonne.

Loin de se réduire à un enjeu symbolique, cette exigence traduit le sens profond de la démarche de

Paris 1. Concevoir la nouvelle chance qu’offre Condorcet aux SHS en France en opposition avec le

site d’excellence reconnu du quartier latin et plus particulièrement de la Sorbonne serait pour

Paris 1 organiser son propre démembrement. Dans un contexte où les universités sont appelées à

une plus forte cohérence de leur politique de recherche et de formation, il ne saurait y avoir

d’ambiguïté sur ce point.

Le rôle de Paris 1 sera donc celui d’un « passeur », d’acteur des liens à construire entre anciens et

nouveaux territoires d’attractivité et de rayonnement pour les SHS.

Cette logique de relation, et non de démembrement, s’appliquera aux composantes de l’Université.

Acteur majeur de la formation doctorale à Condorcet, avec les laboratoires qui accueillent les

doctorants, les écoles doctorales concernées, en histoire, géographie, et science politique resteront

porteuses d’une politique de l’université coordonnée par son collège des ED et à ce titre,

conserveront leur implantation dans le Quartier latin. L’UFR d’histoire, apportant une contribution

centrale au pôle « histoire et mondes contemporains » de Condorcet - La Chapelle restera localisée

en Sorbonne, avec ses équipes dédiées à d’autres périodes ou thématiques historiques, à proximité

de la BIU Sorbonne et d’autres ressources documentaires en cohérence avec ces objets de recherche.

Les équipes d’histoire contemporaine garderont une « vitrine commune » en Sorbonne, par exemple

dans le cadre de l’ Ecole doctorale.

Conclusion

L’engagement de Paris 1 dans le campus Condorcet est fort. Il s’inscrit dans une logique qui ne

saurait être détournée et l’université sera attentive au respect des conditions qui fondent cet

engagement.

Les surfaces qui actuellement occupées par des unités ou activités devant rejoindre le Campus

Condorcet doivent, pour l’essentiel, être redéployées au sein de Paris 1 pour répondre aux besoins

de ses diverses composantes. La présence de Paris 1 en Sorbonne, en termes de surface comme de

visibilité, devra être maintenue à son niveau actuel, dans le respect des équilibres existants entre les

universités du site.

La rationalisation prévue dans le cadre du schéma directeur des implantations de l’université doit

être négociée avec le ministère en respectant ces principes et conduire à des engagements

bilatéraux, l’université ne saurait libérer des surfaces sans qu’un relogement satisfaisant des

activités concernées ne soit préalablement assuré.

Les équilibres prévus dans la conception du Campus entre sites, les établissements et les fonctions

doivent être respectés dans sa réalisation, y compris en matière de projet documentaire.

L’université sera vigilante au respect des principes énoncés en matière de propriété publique des

actifs immobiliers et patrimoniaux tels que les fonds documentaires, comme à celui du statut

d’occupation des bâtiments par les établissements.

Le Campus Condorcet ne préfigurant pas un PRES, Paris 1 reste un acteur à part entière de la

réflexion sur la structuration de l’ensemble universitaire parisien et, dans des conditions tenant

évidement compte de sa participation au Campus Condorcet, sur la préparation du dossier Campus

Centre parisien.

Résolutions

Le conseil d’administration de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, réaffirme la priorité que

l’université donne à la réalisation du Campus Condorcet et confirme sa volonté de participer

pleinement à la construction d’un grand pôle d’enseignement et de recherche en sciences humaines

et sociales.

L’évolution du projet l’amène à souligner que cet engagement ne pourra être plein et entier que si

les conditions suivantes sont prises en compte :

 

l’implantation nouvelle est un complément en espaces et non une substitution :

 

elle ne saurait s’accompagner d’une diminution des surfaces occupées par l’Université dans

les lieux qui fondent son identité (Sorbonne, Panthéon, Michelet, Saint-Jacques) en dehors

de celle rendue nécessaire par les travaux de mise en sécurité.

 

 

elle ne saurait être considérée comme écartant l’Université Paris 1 d’éventuelles

restructurations de la carte universitaire de Paris intra muros.

 

 

elle ne suffit pas à elle seule à justifier l’abandon d’autres implantations significatives dans

Paris. L’université Paris 1 étant l’une des plus mal dotées selon le critère étudiant/m2, des

échanges ne pourraient être consentis qu’à la faveur de l’attribution d’un immeuble

permettant le regroupement de certaines de ses installations, regroupement dont elle est la

première à éprouver la nécessité.

3 décisions historiques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne: Création du Campus Condorcet en SHS (2/3)

18 février2009

Extrait du communiqué de Paris 1:

 

Au sein d’un dispositif caractérisé par de multiples coopérations, la présence de Paris 1 sur le

Campus Condorcet s’organise en deux pôles cohérents et identifiables, pleinement inscrits dans sa

politique de recherche et de formation comme l’atteste son projet d’établissement déposé en octobre

2008.

Le site de La Porte de La Chapelle répond à un projet, clairement énoncé dans le CPER, d’associer

étroitement la formation, dès le niveau de licence, avec un pôle de recherche d’excellence.

Dans sa programmation actuelle, le site de la Porte de La Chapelle accueillerait 4100 étudiants des

licences d’Histoire, Histoire de l’art et archéologie et de philosophie, certains parcours de L3 restant

en Sorbonne pour des raisons stratégiques ou de proximité avec des ressources documentaires

spécifiques.

Cette nouvelle implantation permettrait également de développer les initiatives en matière de

rénovation des méthodes et des parcours d’enseignement.

Par les conditions d’accueil et de travail, en particulier en matière documentaire ou d’accès aux

technologies numériques, ce centre devra apporter une amélioration très sensible des conditions de

travail et de vie des étudiants et au fonctionnement des équipes pédagogiques qu’il accueillera.

Sur le plan de la recherche, le pôle « Histoire et mondes contemporains » regroupera quatre UMR

d’histoire contemporaine, une grande part de la nouvelle UMR de Science politique et sociologie

auxquelles devrait se joindre une unité propre du CNRS, l’IHTP. A ce titre, ce sont environ

780 enseignants chercheurs et chercheurs qui viendront contribuer aux axes de recherche du

campus, principalement les axes « intelligence du contemporain » et « aires culturelles dans la

longue durée » ainsi qu’à l’encadrement pédagogique de licence. Par ailleurs, sont prévus 530

doctorants et 500 étudiants des spécialités de master adossées à ces unités de recherche.

La programmation prévoit également une structure de restauration de 500 places, ouverte pour

l’essentiel aux étudiants en dehors des heures de repas ainsi qu’une importante antenne de la

Maison des Initiatives Etudiantes de la Ville de Paris.

Sur une surface utile de 22 600 m2 (soit 33 850 m2 SHON), 6400 sont prévus pour les activités

pédagogiques, 8 000 pour la documentation, scientifique et pédagogique, 4000 pour la recherche

et 2660 pour la vie étudiante dont 660 pour la MIE.

Le site d’Aubervilliers du campus Condorcet est dédié par les divers partenaires à des activités de

recherche, de formation doctorale ou de niveau master.

Après le retrait de l’EEP, qu’a regretté l’université Paris 1, la présence de Paris 1 sur le site

d’Aubervilliers a été recentrée autour d’un pôle sur la géographie et les territoires dont le CIST

(Collège international des Sciences du Territoires, GIS dont les fondateurs sont les universités

Paris 1 et Paris 7 et le CNRS) constitue une préfiguration. Constitué autour de quatre UMR, dont

trois à tutelle principale Paris 1, d’une UMS P7-CNRS (RIATE), et d’autres unités ou programmes,

le CIST associe aussi le CNRS et des organismes comme l’ADEME et la DIACT autour d’un projet

de recherche, de formation doctorale et de master, mais aussi d’expertise qui n’aura pas

d’équivalent en France.

Il associera à ces travaux d’autres équipes et partenaires, par exemple de Paris 8 en géopolitique.

Cette implantation de Paris 1 à Aubervilliers accueillerait aussi l’IEDES et son UMR Paris 1-IRD

ainsi que l’IDUP qui bénéficiera du voisinage particulièrement porteur de l’INED.

Sous réserve de la validation par son conseil d’administration et en tenant compte du statut

particulier de cet institut il est envisagé que l’ISST rejoigne aussi le campus Condorcet pour se

rapprocher d’autres équipes compétentes en matière de sciences sociales du travail et du

syndicalisme et bénéficier de conditions d’hébergement adéquates pour ses stagiaires.

Au total, la programmation de l’implantation de Paris 1 à Aubervilliers porte sur 9400 m2 de

surface utile (14000 m2 SHON) pour 250 enseignants chercheurs et chercheurs, 100 ITA et

IATOS, 310 doctorants et 950 étudiants de master.

Au-delà de cette implantation spécifique, Paris 1 sera aussi concernée directement par le transfert à

Aubervilliers de l’implantation CNRS du LAMOP actuellement à Villejuif, ainsi bien sûr que par

l’accès à divers services mutualisés.

L’articulation entre les deux sites relève d’abord d’une logique d’urbanisme. Distantes d’environ

1600 mètres, ces deux implantations seront reliées d’abord par le prolongement en cours de la ligne

de métro joignant directement la Porte de La Chapelle à la façade du campus à Aubervilliers, sur la

future place du front Populaire. Dans le cadre des aménagements majeurs de la zone « Gare des

Mines - Fillettes » qui prévoit la couverture du périphérique sur 225 m, la barrière que constitue

actuellement le périphérique sera surmontée et des liaisons douces établies.

Cette articulation relève aussi d’une logique scientifique et de vie universitaire.

Entre composantes de Paris 1 d’abord, les équipes sur les mondes contemporains, ou des aires

culturelles comme l’Afrique pourront interagir avec les géographes du Sud ou les spécialistes du

développement, les spécialistes d’histoire des relations internationales avec les chercheurs en

géopolitique pour ne prendre que quelques exemples.

La vocation du campus sera aussi de développer les coopérations entre établissements et les

synergies entre disciplines. Il sera possible d’assurer aux meilleurs spécialistes invités par l’un des

établissements ou organismes un public plus large d’auditeurs, chercheurs ou doctorants intéressés

et, symétriquement, d’assurer aux doctorants ou étudiants de master un programme particulièrement

riche de séminaires. Le travail en commun d’équipes proches ou complémentaires des divers

partenaires sur le campus favorisera la capacité à réunir une masse critique de chercheurs reconnus

pour s’insérer avec succès dans de grands programmes internationaux, voire en assurer le pilotage.

La connexion entre les sites permettra aussi l’accès à un certain nombre de services. Le site

d’Aubervilliers comportera un centre de conférences et de congrès. En matière de vie étudiante

seront mutualisées à La Chapelle une MIE, à Aubervilliers des installations sportives en salle

dédiées. La bibliothèque du site d’Aubervilliers offrira des collections très larges et celle de La

Chapelle des fonds plus dédiés à des objectifs pédagogiques ou des thématiques de recherche

ciblées.

La présence de Paris 1 sur le Campus sera ainsi bien identifiable. Toutefois, le campus Condorcet ne

relevant pas d’une logique de juxtaposition de projets immobiliers des établissements, des

dispositifs de gestion du campus et de pilotage du projet seront mis en place.

Déménager partiellement à Aubervilliers, oui, mais pas question de quitter la Sorbonne ou le Panthéon!

5 janvier2009

” Pierre-Yves Hénin, le président de Paris I, a prévu de rendre une dizaine des vingt-cinq sites qu’il occupe et il s’en félicite:

«Paris I est l’université la plus mal logée de France avec 2,1m2 par étudiant contre 9,7 au niveau national.»  

Mais pas question pour autant d’abandonner ses locaux de la Sorbonne, déjà convoités par d’autres…”

 

Source: Dossier Jeunes Diplômés, Libération, Octobre 2008

http://emploi.liberation.fr/partenaire/liberation/Complet.pdf

 

 

Campus Condorcet à Aubervilliers : Pécresse encourage un projet “vitrine”

5 janvier2009

[ 12/12/08  - 17H39 - AFP  ]

Valérie Pécresse a demandé aux porteurs du projet de campus Condorcet-Aubervilliers d’être ambitieux pour bâtir, autour d’une “très belle bibliothèque”, une “vitrine internationale” des sciences humaines et sociales.
“Le projet est mûr mais ne soyez pas frileux”, leur a recommandé la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, venue “s’assurer” que ce projet “à énorme potentiel” était porté “avec l’ambition d’être une vitrine internationale”, à l’occasion d’une table-ronde réunissant pour la première fois tous les partenaires.
Etaient notamment présents au siège de Plaine Commune à Saint-Denis les responsables de Paris I (Sorbonne), Paris VIII (Saint-Denis), Paris XIII (Villetaneuse), l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), l’Ecole nationale des Chartes.
Ce projet est l’un des dix retenus pour bénéficier du Plan Campus de rénovation immobilière (5 milliards d’euros promis par le chef de l’Etat). Seul campus à construire (sur 100.000 m2 Porte d’Aubervilliers), dans un calendrier très serré (2012), ses contours sont encore relativement flous et discutés.
“L’ambition doit se construire autour d’une très belle bibliothèque”, “une bibliothèque moderne, en accès direct”, a souhaité la ministre, précisant que ce campus serait “aussi un lieu de vie, avec des logements”, desservi par la ligne 12 de métro prolongée et l’extension future du tramway parisien.
Cette ambition, “il faut la faire grandir”, a-t-elle insisté en rappelant l’”échéance” de la remise du dossier final au comité d’évaluation, en février, et “le risque de ne pas le voir valider”. Elle a appelé à “agréger de nouveaux partenaires”, dont le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), qui “ne peut pas être un partenaire absent”.
Le directeur de l’Institut national d’études démographiques (Ined) François Héran a annoncé à Saint-Denis que son CA venait “de voter à l’unanimité le principe de son transfert complet” sur le futur campus.
“Ouvert sur l’extérieur”, “au coeur de la ville”, il sera “un véritable lieu de recherche interdisciplinaire” avec des ressources documentaires “mutualisées” qui “rassemblera un potentiel scientifique en sciences humaines et sociales que nous voulons exceptionnel”, a estimé la présidente de l’EHESS, Danièle Hervieu-Léger, qui avait affronté en 2007 l’hostilité de ses chercheurs.
Pour les rassurer, l’EHESS a reporté à 2012 son déménagement à Aubervilliers, une fois la construction du campus avancée.

Source: Les Echos - AFP

http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/afp_00101241-campus-condorcet-a-aubervilliers—pecresse-encourage-un-projet-vitrine-.htm

Condorcet, “une vitrine internationale des sciences humaines”

5 janvier2009

Une “très belle bibliothèque” pour le campus Condorcet

Publié le 15 décembre 2008 par ls

Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a demandé aux porteurs du projet Condorcet-Aubervilliers de bâtir une “très belle bibliothèque” de sciences humaines et sociales.

Une fois n’est pas coutume, c’est autour d’une “très belle bibliothèque” de 10 000 m2 que le futur campus Condorcet-Aubervilliers (100 00 m2) se déploiera, avec l’ambition d’être le premier pôle européen dans le domaine des sciences humaines et sociales.

C’est ce qu’a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse lors d’une table ronde qui réunissait 12 décembre les partenaires du projet : Paris I (Sorbonne), Paris VIII (Saint-Denis), Paris XIII (Villetaneuse), l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), l’Ecole nationale des chartes).

La ministre a incité les porteurs du projet à “ne pas être frileux”, à construire une “bibliothèque moderne, en accès direct”, précisant que le campus serait “aussi un lieu de vie, avec des logements”, desservi par la ligne 12 de métro prévue pour être prolongée et l’extension future du tramway parisien.

“Vitrine internationale des sciences humaines”,Condorcet est l’un des dix campus  retenus  du Plan Campus de rénovation immobilière (5 milliards d’euros promis par le chef de l’Etat). On peut espérer que le fonctionnement de cet ambitieux projet soit à la hauteur de l’ investissement, ce qui n’est pas le cas de récentes réalisations, comme la bibliothèque des Grands-Moulins (Paris VII), encore fermée aux étudiants le matin et le .

Source: Livres Hebdo (Decembre 2008).

http://www.livreshebdo.fr/bibliotheques/actualites/une-%E2%80%9Ctres-belle-bibliotheque%E2%80%9D-pour-le-campus-condorcet/2537.aspx

L’avenir de l’enseignement supérieur à Paris: 3 ou 4 pôles. Panthéon-Sorbonne au centre des SHS en France

15 novembre2008

Au nord de Paris: le Campus Nicolas de Condorcet pour l’excellence internationale en Sciences de l’Homme et de la Société (avec l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, EHESS, EPHE, ENC, Paris School of Economics de l’ENS et Paris 1, Paris 8, Paris 13,…) qui a remporté l’Opération Campus du Ministère à Paris (http://www.educpros.fr/detail-article/h/88644d031b/a/operation-campus-aubervilliers-sort-gagnant-du-trio-parisien.html). Notre “LSE” français ;-)

Au sud de Paris: le Plateau de Saclay pour l’excellence internationale en Sciences et Technologies (avec l’Université Paris 11-Orsay, Polytechnique, Centrale, ENSAE, ENSTA, Agro, Telecom,…). Notre “MIT” français ;-)

Au centre de Paris: pour l’instant une alliance pluridisciplinaire, Paris Universitas (avec les Universités Paris 6-Pierre et Marie Curie, Paris 2 Panthéon-Assas, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, Paris 4 Paris-Sorbonne et Paris-Dauphine,…) et le PRES Paris Centre Universités (avec les Universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris 5 Descartes et Paris 7 Diderot). Notre “Harvard” ou “Oxbridge” français ;-)

 

Article des Echos du 12 Novembre 2008:

http://www.lesechos.fr/info/france/4795726-un-nouveau-paysage-universitaire-francilien-se-dessine.htm

 

Une partie de Paris 1 Panthéon-Sorbonne sera délocalisée au nord de Paris, sur le Campus Condorcet (Porte de la Chapelle et Aubervilliers). Selon la présentation détaillée du projet (http://www.univ-paris1.fr/IMG/pdf/Campus_Condorcet.pdf), le déménagement de certaines équipes de recherche (Histoire et Monde Contemporain, Ecole d’Economie de Paris,…) et d’étudiants en Licence de Paris 1 ne devrait être que partiel (10 000 étudiants sur plus de 40 000, mais c’est déjà une proportion significative…).

Cependant, les pressions qui pèsent depuis plusieurs mois sur Paris 1 pour rationaliser ses sites sont importantes (http://www.educpros.fr/detail-article/h/88644d031b/a/operation-campus-aubervilliers-sort-gagnant-du-trio-parisien.html). Les débats sont aussi très vifs au sein de notre communauté car il est bien évidemment hors de question pour les étudiants, enseignants, chercheurs, personnel administratif et nous, anciens élèves, que l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, leader français des SHS, quitte ses deux bâtiments historiques sur lesquels sont basés son identité, son histoire et son positionnement: la fusion du Panthéon (le meilleur des Sciences Sociales, notamment le Droit, l’Economie et la Gestion) avec la Sorbonne (le meilleur des Sciences Humaines, notamment la Philosophie, l’Histoire et la Géographie).

La communauté Paris 1, et l’association Sorbonne Post-Scriptum en particulier, ne pourraient tolérer qu’on la force à s’amputer de ses locaux (déjà insuffisants) au sein de la Sorbonne ou du Panthéon.

Le Sorbonne Post-Scriptum tient aussi à saluer l’excellente décision du Président de Paris 1, Monsieur Pierre-Yves Hénin, de refuser toute fusion avec Paris 5 Descartes et Paris 7 Diderot afin de ne pas perdre notre identité forte: http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_de_la_se/la_lettre_de_l_educa/&key=itm_20080721_154341_lettre_du_21_juillet.txt&key2=itm_20080721_170235_pierre-yves_henin_le_projet_cond.txt

Enfin, nous devons tirer notre chapeau à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à l’EHESS et à l’EPHE pour porter un aussi beau projet stratégique, très ambitieux, qui propulsera notre enseignement et notre recherche en Sciences Humaines et Sociales aux premiers rangs mondiaux et qui améliorera les conditions de vie d’une partie de notre communauté.

 

Sources: Les Echos, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, EducPros, La Lettre de l’Education.