Archive pour mai 2009

Paris 1 vainqueur du concours d’arbitrage international 2009

30 mai2009

Le 26 mai 2009 : Alexandra Staritsky, Peter Petrov et Matthieu Quiniou, étudiants en droit international à l’UFR 07 de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont remporté le premier prix du concours d’arbitrage international organisé par la chaire de régulation de Science Po et le cabinet Clifford Chance.

(6/6) Outre le scandale politico-militaro-financier qui pourrait se cacher derrière la création d’une Sorbonne à Abu Dhabi, pourquoi cette affaire est-elle si importante aux yeux de la communauté universitaire?

16 mai2009

 

- Encore plus grave, les obstacles posés par le Quai d’Orsay afin de bannir la présence de Paris 1 Panthéon-Sorbonne au Proche et Moyen-Orient, pourraient remettre en cause des partenariats anciens et qui fonctionnent très bien dans cette région du monde. Paris 1 fait notamment partie de consortiums au Caire (IDAI) et en Palestine (Birzeit University) et a signé des conventions au Liban (Université St Joseph de Beyrouth, Master de Science Politique) et en Syrie (Université de Damas, filière juridique francophone et internationale).

 

 

- L’objectif fondateur de Paris 1 après mai 68 : étendre l’excellence de la Sorbonne aux domaines des Sciences Sociales et des Sciences du Management.

 

Le magazine Challenges pose la question de l’union des « Sorbonne ». Outre les différences de couleurs politiques, aujourd’hui atténuées, il existe toujours une vraie rivalité entre Paris 1 et Paris 4, en particulier en Sciences Humaines. En outre, elles ont aussi deux identités très différentes, Paris 1 Panthéon-Sorbonne étant souvent critiquée par les étudiants de Paris 4 Paris-Sorbonne pour être trop proche du monde économique et des affaires. (Cf. la polémique qui a suivi l’annonce de la formation des Directeurs de Magasins de Conforama par Paris 1).

 

Mais quelle Sorbonne veut-on ? La Sorbonne doit-elle se limiter à être la Faculté des Lettres de Paris, comme avant 1968, et comme le sont toujours aujourd’hui Paris 3 Sorbonne-Nouvelle et Paris 4 Paris-Sorbonne, quand on sait les difficultés qu’éprouvent les jeunes diplômés en Humanités à trouver un emploi en France de nos jours ? Ou doit-elle plutôt couvrir plus largement toutes les Sciences Humaines et Sociales comme Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Arts, Sciences Humaines, Droit, Science Politique, Economie et Gestion) ?

 

 

- Nous parlons ici du leader des Sciences Humaines et Sociales en France.

 

Aujourd’hui, on considère généralement que:

> Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Paris-Sorbonne (Paris IV) sont les deux meilleures universités en Arts et Sciences Humaines (Philosophie, Histoire et Géographie),

> Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Sorbonne-Nouvelle (Paris III) sont les deux meilleures universités en Audiovisuel et Communication,

> Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Panthéon-Assas (Paris II) sont les deux meilleures universités de Droit,

> Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’IEP Paris (Sciences Po) sont les deux meilleures universités en Science Politique et Relations Internationales,

> Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Toulouse 1 sont les deux meilleures universités en Economie,

> Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Paris-Dauphine (anciennement Paris 9, aujourd’hui grand établissement qui sélectionne légalement après le Bac) sont les deux meilleures universités de Gestion.

 

Paris 1 est désormais organisée en trois campus : Quartier Latin, Paris 13ème et Condorcet (Aubervilliers et Porte de la Chapelle avec l’EHESS, l’EPHE, l’ENC, Paris 8 et Paris 13). Ce dernier a pour objectif de devenir le premier campus européen en Sciences Humaines et Sociales.

 

Pourquoi donc empêcher le développement international au Proche et Moyen Orient du champion national des SHS ? Est-ce cela l’autonomie des universités françaises voulue par le gouvernement?

(5/6) Pourquoi parle-t-on d’un « Sorbonne Gate » ?

16 mai2009

 

L’Elysée et le Quai d’Orsay sont directement mis en cause. Le vrai problème n’est ni académique, ni juridique, mais politique… Le Quai d’Orsay empêche la création des antennes de Paris 1 au Qatar et au Bahreïn pour « objections d’opportunité » mais quels sont les véritables intérêts supérieurs défendus par l’Elysée et le Quai d’Orsay ? Existe-t-il un accord secret entre la France et Abu Dhabi ?

 

Georges Molinié a même qualifié en 2008 la Sorbonne d’Abu Dhabi comme une « une bombe à retardement ».

 

Selon l’excellente enquête de Patrick Fauconnier (Nouvel Obs) :

« Une seule chose est sûre dans cette affaire : seul le Quai d’Orsay brandit la fameuse clause d’exclusivité. « Chez Pecresse, ils sont au contraire pour la multiplication des partenariats à l’étranger » explique un informateur proche du dossier. « C’est donc qu’il y a d’autres intérêts en jeu que ceux de l’éducation. » Le même informateur fait remarquer que c’est la même branche familiale régnante à Abu Dhabi qui contrôle les intérêts militaires et l’opération Sorbonne . L’Elysée défend-il l’exclusivité Abu Dhabi pour favoriser de futures ventes d’armes et la toute prochaine ouverture, fin mai 2009 d’une base militaire française dans ce pays ? Si cette supposition s’avérait exacte, ce serait une façon inédite de valoriser le renom d’une université. »

(4/6) Protestation de Pierre-Yves Hénin : Sur la forme.

16 mai2009

 

Alors qu’il informe régulièrement par courriers officiels, Valérie Pécresse, Bernard Kouchner et Nicolas Sarkozy sur ses projets de partenariats avec le Qatar, puis le Barhein, Pierre-Yves Hénin s’aperçoit que les autorités françaises ne font pas preuve de la même transparence.

 

C’est l’ambassadeur de France à Abu Dhabi qui lui fait savoir, sans aucune autre explication, qu’il est persona non grata lors de la visite officielle de Nicolas Sarkozy au Bahrein; ce qui l’obligea à décliner l’invitation du Roi. Ce n’est que le 18 février que le Président de Paris 1 reçoit enfin une réponse de Bernard Kouchner.

 

Outre les méthodes de l’Elysée et du Quai d’Orsay, une autre protestation de Pierre-Yves Hénin concerne la nature secrète de cet accord entre Paris 4 et Abu Dhabi. Il existe en effet une clause de confidentialité entre les deux parties, fait assez rare en ce qui concerne des accords universitaires qui se veulent d’habitude transparents.

 

Enfin, la commission d’un intermédiaire clef dans la montée de ce projet n’a pas été payée et Pascal Renouard de Vallière attend toujours les deux millions d’euros qu’on lui avait promis.

(3/6) Protestation de Pierre-Yves Hénin : Sur le fond.

16 mai2009

 

L’ancien Président de Paris 1 Panthéon-Sorbonne dénonce l’interprétation du Quai d’Orsay au sujet de l’accord signé entre Paris 4 Paris-Sorbonne et Abu Dhabi. Selon le Ministère des Affaires Etrangères, aucune autre université comportant l’appellation « Sorbonne » ne peut s’implanter désormais dans les régions du Proche et Moyen-Orient. Pour Pierre-Yves Hénin, cette affirmation n’est aucunement justifiée juridiquement.

 

Selon Rue 89 : « En avril 2007, le procureur général du Qatar, l’équivalent du ministre de la Justice, Ali Bin Fetais Ali Marri, propose à Pierre-Yves Hénin de créer un institut affilié à l’université Paris I-Panthéon Sorbonne au Qatar. Les deux hommes montent le dossier et le communiquent à la garde des Sceaux Rachida Dati. Pierre-Yves Hénin raconte :

« Fin avril 2008 s’est tenue au Qatar la conférence de Doha sur la justice, en présence de Rachida Dati. Elle nous a dit : “Je prends sur moi pour signer l’accord de coopération.” Avant la conférence, elle a reçu un coup de fil de l’Elysée qui lui interdisait de signer quoi que ce soit. » »

 

Les mêmes objections officielles resurgissent en 2009, lorsque Paris 1 a été contacté pour créer une antenne au Bahreïn.

 

L’ambassadeur de France à Bahreïn, Yves Oudin, a adressé un courrier à Pierre-Yves Hénin : après consultation du ministère des Affaires Etrangères, « il m’est revenu que votre visite à Bahreïn soulevait des objections d’opportunité, je l’ai donc dit aux autorités bahreiniennes ».

 

Selon un courrier de Bernard Kouchner qui date du 18 février 2009: les autorités françaises sont liées par l’accord Franco-émirien qui « comprend une clause précisant que l’université sera l’unique implantation de l’Université Paris-Sorbonne au Proche et Moyen-Orient. Dans ce contexte et compte tenus des enjeux actuels de notre coopération avec les Emirats Arabes Unis, il n’apparaît pas possible de reprendre une deuxième fois l’appellation « Sorbonne » dans cette région du monde. »

 

Dans son courrier du 18 février 2009 à Nicolas Sarkozy, Pierre-Yves Hénin écrit :

 

« Par courrier du 6 février, je vous faisais part de mon invitation par Sa Majesté le roi du Bahreïn à me rendre à Manama à l’occasion de votre visite officielle. Je vous exprimais mon souhait de pouvoir préparer, avec l’interlocuteur que vous voudriez bien m’indiquer, les entretiens que je devais avoir avec les autorités du Royaume en vue d’approfondir le projet de coopération souhaité par Sa Majesté avec l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

 

Cette démarche de ma part faisait suite à des courriers à Monsieur Kouchner et à Madame Pécresse le 8 janvier les informant officiellement de nos projets, puisque ceux-ci répondaient à une sollicitation formulée par un Etat étranger au plus haut niveau.

 

Alors que j’étais sans réponse à ces courriers, j’ai été informé d’une démarche de l’ambassade de France auprès des autorités du Bahrein signifiant que ma présence sur place en ce jour était considérée comme inopportune. Cette démarche, confirmée par notre ambassadeur m’a conduit à décliner l’invitation du souverain, me plaçant ainsi en situation de grave indélicatesse à son égard.

 

Cet incident, survenant après l’annulation tardive de la signature d’une convention de coopération universitaire avec le Qatar, me conduit à m’interroger sur l’existence d’une politique visant à évincer mon université de toute présence dans la région du Golfe. Paris 1 Panthéon-Sorbonne personne morale autonome, ne saurait être engagée par la convention portant création de l’Université Sorbonne Abou Dhabi, dont la seule partie contractante française est l’université Paris4 Paris Sorbonne.

 

S’il existe un accord intergouvernemental dont résulterait l’éviction de mon université, nous devons être informés de son contenu et de sa raison d’être. La situation actuelle, qui semble procéder d’une telle logique, handicape gravement les possibilités d’action de Paris 1 dans la région, ce qui est source d’un préjudice important en termes de visibilité internationale et constitue un précédent aussi grave qu’injustifié dans l’appropriation de l’identité d’université de la Sorbonne. S’il est légitime que la coopération universitaire n’ignore pas les objectifs généraux de la politique extérieure de l’Etat, vous comprendrez bien que nos communautés universitaires soient attentives à une nécessaire transparence sur la nature des intérêts en jeu. »

(2/6) Les faits : l’accord d’Abou Dabi ne concerne que l’Université Paris 4 Paris-Sorbonne et n’engage qu’elle.

16 mai2009

 

En 2006, l’Université Paris 4 Paris-Sorbonne sous la présidence de Jean-Robert Pitte crée une antenne à Abu Dhabi en présence de Gilles de Robien (alors Ministre de l’Education).

 

Créer une implantation à l’étranger pour une université française, c’est s’internationaliser (internationaliser son corps professoral et ses étudiants), promouvoir sa marque à l’étranger mais c’est surtout une manne financière non négligeable à l’heure où les universités françaises, en particulier spécialisées dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales (SHS), sont sous-financées en comparaison à leurs homologues anglo-saxonnes. Car les droits universitaires sont bien évidemment beaucoup plus élevés en dehors de nos frontières. Une année de Master à la LSE de l’Université de Londres coûte au moins 20 000 euros par an en droits universitaires alors que le même Master 2 coûte environ 200 euros à la Sorbonne ! Une année universitaire à Abu Dhabi coûtant 13 000 euros par étudiant et Paris 4 Paris-Sorbonne touchant 15% des droits universitaires, Paris 4 bénéficie d’une ressource supplémentaire d’environ 500 000 euros par an (300 000 euros en 2007/2008 selon Michel Fichant, président du comité stratégique de Paris-IV et membre du conseil de direction de Paris-Sorbonne Abu Dhabi ).

 

Jean-Robert Pitte (ancien président de Paris 4), Georges Molinié (actuel président de Paris 4) et Pierre-Yves Hénin (ancien président de Paris 1) sont formels : l’accord passé entre l’Université Paris-Sorbonne (Paris 4) et le Royaume d’Abu Dhabi porte une clause d’exclusivité pour la région du Proche et Moyen-Orient et personne ne cherche à la nier. Cependant, comme le souligne Georges Molinié, dans sa version anglaise, la clause d’exclusivité porte sur « the Sorbonne University » et non sur « Paris-Sorbonne » ou « Paris 4 », comme c’est le cas dans la version française de l’accord. C’est sur cette erreur d’amateur (si nous faisons l’hypothèse que Pitte est de bonne foie et que ce n’était pas volontaire) commise par les rédacteurs de ce contrat, que se baseraient la Présidence de la République Française et le Ministère des Affaires Etrangères pour justifier leurs actions visant à interdire toute implantation de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le Proche et Moyen-Orient. Or, comme nous l’a rappelé l’ancien président de Paris 1, c’est la version française de l’accord qui fait foi, et non la version anglaise. Juridiquement, les oppositions de l’Elysée et du Quai d’Orsay au développement de Paris 1 dans cette région du monde sont complètement infondées : d’une part, parce que Paris 1 Panthéon-Sorbonne n’a jamais été partie au contrat, et d’autre part, parce que dans la version française du contrat faisant foi, il est bien stipulé que l’accord d’exclusivité pendant dix ans concerne l’Université Paris-Sorbonne (Paris 4) et non l’Université de la Sorbonne (qui au demeurant n’existe pas et n’a aucun statut juridique). Georges Molinié le rappela en ces termes : « L’idée que l’on puisse vendre le nom Sorbonne, qui en plus ne nous appartient pas… c’est plouc !» Jean-Robert Pitte a dû, d’ailleurs, le re-confirmer à maintes reprises : « Cette clause d’exclusivité n’interdit qu’à notre établissement, Paris Sorbonne, d’ouvrir une autre antenne à proximité d’Abu Dhabi. Paris 1 Panthéon-Sorbonne pourrait légalement ouvrir une antenne au Qatar. »

 

Et pourtant, Paris 1 s’est vue refusée par le Quai d’Orsay l’ouverture d’implantations prestigieuses au Qatar et au Bahreïn explicitement demandées au Président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne par cet état et ce royaume. Est-ce donc cela, l’autonomie des universités, si chère à Valérie Pécresse et à Nicolas Sarkozy ? Le gouvernement peut-il s’immiscer dans la stratégie de développement international de ses plus prestigieuses universités, quitte à créer des incidents diplomatiques avec d’autres pays des Emirats, tout en utilisant des méthodes médiocres pour éviter que ne se créent ces partenariats voulus à la fois par Paris 1 et par le Qatar et le Bahreïn, comme par exemple en désignant le Président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne comme « persona non grata » au sein d’un autre état souverain et en l’obligeant à décliner l’invitation d’un roi? Depuis fin avril 2009, Pierre-Yves Hénin, qui vient de transmettre ses pouvoirs de Président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne au nouveau Président élu, Jean-Claude Colliard, a retrouvé sa liberté d’expression et se permet de protester sur le fond et sur la forme.

(1/6) Petit rappel historique : de la Sorbonne à Paris 1, Paris 3 et Paris 4.

16 mai2009

 

Après les importants mouvements étudiants de Mai 68, l’Université de Paris qui a son siège en Sorbonne est divisée en treize universités (de Paris 1 à Paris 13). La Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Paris, plus connue sous le nom de « La Sorbonne », est alors divisée par les universitaires eux-mêmes en quatre universités. Outre les idéologies politiques (Paris 1 et Paris 3 cataloguées à gauche et Paris 4 à droite) aujourd’hui dépassées, voire inversées (Paris 4 étant de nos jours l’épicentre de la contestation universitaire contre les réformes du gouvernement actuel), les universitaires se rassemblent par projet pédagogique :

- Paris 1 Panthéon-Sorbonne allie les classiques Sciences Humaines aux Sciences Sociales (y compris le Droit, la Science Politique, l’Economie et la Gestion des Entreprises via un département interne pour la formation initiale, Gestion Sorbonne, et un institut rattaché pour la formation continue, l’IAE Paris). Paris 1 est aussi l’héritière aux cotés de Paris 2 Panthéon-Assas, de la Faculté de Droit et Sciences Economiques de l’Université de Paris, dite Panthéon (à cause de son emplacement en face du Panthéon). D’où son nom, Panthéon-Sorbonne qui reflète son identité et son double héritage unique. L’université est toujours organisée, comme l’avait voulu ses trois fondateurs, Hélène Ahrweiler (Sciences Humaines), Henri Bartoli (Sciences Economiques) et François Luchaire (Sciences Juridiques), en trois pôles majeurs d’enseignement et de recherche : Arts et Sciences Humaines - Droit et Science Politique - Economie et Gestion.

- Paris 3 Sorbonne-Nouvelle (communément appelée « Censier », son centre principal) et Paris 4 Paris-Sorbonne choisissent de devenir des universités littéraires dans la pure tradition de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Paris, la Sorbonne, et enseignent les Lettres, les Langues Etrangères, les Arts, la Communication et les Sciences Humaines.

- et enfin, Paris 5 René Descartes, université pluridisciplinaire en Sciences, Médecine, Sciences Humaines et Sociales. Paris 5 est aussi l’héritière aux côtés de Paris 6 Pierre et Marie Curie, de la Faculté de Médecine de l’Université de Paris.

Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle et Paris 4 Paris-Sorbonne se partagent les amphithéâtres, salles et bureaux de la Sorbonne. Les marques « Sorbonne » ou « La Sorbonne » n’appartiennent à aucune d’entre elles, tout comme les bâtiments de la Sorbonne dont la Ville de Paris est propriétaire.

(0/6) Dossier exclusif du Sorbonne Post-Scriptum: L’affaire du Sorbonne Gate.

16 mai2009

 

A l’occasion d’un entretien que nous avons eu avec l’ancien Président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Pierre-Yves Hénin, nous publions ce dossier détaillé sur l’affaire du Sorbonne Gate qui commence à sortir dans les médias (Nouvel Obs, Rue 89, Bakchich, Libération, Challenges, Les Echos, EducPros,…) depuis fin avril 2008. Le Sorbonne Post-Scriptum, l’Association des Etudiants et Anciens Elèves de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,  a soutenu, soutient et soutiendra toutes les initiatives de Monsieur Pierre-Yves Hénin afin d’assurer la défense des intérêts de notre université en France et dans le monde. Notre association lui a d’ailleurs proposé un espace de libre expression, une tribune sur notre blog, si cela s’avérait nécessaire. Nous vous tiendrons bien évidemment informés des suites de ce dossier.

 

(1/6) Petit rappel historique : de la Sorbonne à Paris 1, Paris 3 et Paris 4.

 

(2/6) Les faits : l’accord d’Abou Dabi ne concerne que l’Université Paris 4 Paris-Sorbonne et n’engage qu’elle.

 

(3/6) Protestation de Pierre-Yves Hénin : Sur le fond.

 

(4/6) Protestation de Pierre-Yves Hénin : Sur la forme. 

 

(5/6) Pourquoi parle-t-on d’un « Sorbonne Gate » ?

 

(6/6) Outre le scandale politico-militaro-financier qui pourrait se cacher derrière la création d’une Sorbonne à Abu Dhabi, pourquoi cette affaire est-elle si importante aux yeux de la communauté universitaire?

 

Partenariat entre le Sorbonne Post-Scriptum et l’association CEIS

10 mai2009

Cette semaine, un partenariat entre l’association des étudiants et anciens élèves de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Sorbonne Post-Scriptum, www.sorbonne-post-scriptum.com) et l’association Conférences et Etudes Internationales en Sorbonne (CEIS, http://www.sorbonne-post-scriptum.comlien_a_vers_page_facebook/group.php?gid=1093571) a été conclu pour une future collaboration, notamment dans le cadre de la création prochaine du Club International du Sorbonne Post-Scriptum en partenariat avec les différents Masters internationaux de Paris 1.

Parmi les objectifs de CEIS, on trouve l’organisation de conférences pluridisciplinaires autour de thèmes liés à l’international: Relations Internationales, Europe, Droit International, etc. qui font intervenir des enseignants-chercheurs de Panthéon-Sorbonne ainsi que des intervenants extérieurs.

Cette approche transdisciplinaire de CEIS, sur le modèle de Panthéon-Sorbonne (université pluridisciplinaire en Sciences Humaines et Sociales), cette volonté de faire (re)venir la société civile au sein de l’université la plus prestigieuse de France et de familiariser nos étudiants aux carrières à l’international et ce désir de mieux valoriser et promouvoir les travaux de recherche d’enseignants-chercheurs de Paris 1 et d’ailleurs, dans les champs couverts par Panthéon-Sorbonne, correspondent tout à fait aux objectifs statutaires de l’association Sorbonne Post-Scriptum. Sans compter sur le dynamisme et le sérieux de cette nouvelle association dirigée par Jean-Baptiste Musso (Président de CEIS) et Maxime Cazelles (Secrétaire Général de CEIS).

CEIS organise justement une conférence en Sorbonne, amphithéâtre Bachelard, ce 15 mai de 18h à 20h30 :

L’intégration européenne depuis la chute du mur de Berlin

Perspectives historique, géopolitique et juridique

Avec:

  • M. Robert Frank, professeur d’histoire des relations internationales, université Paris 1
  • M. Pierre Verluise, maitre de conférence en géopolitique, université de Cergy
  • Mme. Chahira Boutayeb, maitre de conférence en droit public/droit communautaire, université Paris 1

 

Blog de CEIS: http://ceis.wordpress.com/

Groupe Facebook de CEIS: http://www.sorbonne-post-scriptum.comlien_a_vers_page_facebook/group.php?gid=1093571

 

Site du Sorbonne Post-Scriptum: http://www.sorbonne-post-scriptum.com/
Blog du Sorbonne Post-Scriptum: http://blog.sorbonne-post-scriptum.com/
Page Facebook: “Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne”: http://www.new.facebook.com/pages/Paris-France/Universite-Paris-1-Pantheon-Sorbonne/28438715750

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Groupe Viadeo: http://www.viadeo.com/hubView/00228wv85pe4rzlf

16 mai: le Challenge Du Monde des Grandes Ecoles (en partenariat avec l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

5 mai2009

Le 16 mai prochain se déroulera au Stade Charléty (Paris 13ème) le Challenge du « monde des Grandes Ecoles » (www.cdmge.fr), un événement exceptionnel de relations écoles-entreprises parrainé par AXA, GDF SUEZ, LAGARDERE, LOGICA et SOCIETE GENERALE.

Tout au long de la journée, vous pourrez en effet avoir des échanges privilégiés sur les différents stands avec ces partenaires. Entretiens, rencontres avec des collaborateurs, découverte des métiers et opportunités de carrière, nombreux cadeaux à gagner : le forum est une occasion unique, dans un contexte de recrutement tendu, de faire connaissance avec 5 des plus grands recruteurs dans un cadre décontracté et informel.

En parallèle se tiendront également 4 conférences animées par des sportifs et entraîneurs tels que Jean-Claude Perrin, Romain Mesnil et Ryadh Sallem, ainsi que par des top managers d’AXA, GDF SUEZ, LAGARDERE, LOGICA et SOCIETE GENERALE : en exclusivité, Jean-François Cirelli, Vice-Président du Groupe GDF SUEZ, nous a confirmé son intervention le jour J aux côtés des DRH et Directeurs du Développement Durable des grands groupes partenaires.

Le programme des tables rondes :
- 9h30 - 11h : Mixité, diversité, handicap : L’intégration des minorités en entreprise et dans le sport
- 11h30 - 13h00 : Responsabilité Sociale de l’Entreprise : contrainte ou opportunité ?
- 14h30 - 16h : 1er emploi : comment faire le bon choix ?
- 16h30 - 18h : Compétition et esprit d’équipe : comment concilier performance individuelle et succès collectifs dans les univers du sport et du business ?

Pour vous inscrire, il vous suffit de créer un espace personnel directement en ligne sur www.cdmge.fr/conferences. Attention le nombre de place est limité, ne tardez pas pour déposer votre CV et choisir la conférence à laquelle vous souhaitez participer.

De nombreuses autres activités vous attendent le 16 mai lors de cet événement placé sous le signe du sport : compétitions d’athlétisme et de foot auxquelles vous pourrez assister, initiations à la lutte, au squash et au tir à l’arc, animations ludiques et jeux de force basque, massages…